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INTERVIEW |
‘‘L’utilisation d’indicateurs logistiques n’a d’intérêt que s’ils sont liés au respect d’objectifs fixés’’ P. MARQUES, a-SIS
Interview de Philippe MARQUES, Responsable Activité SCE chez a-SIS
Réalisée le 09/01/2015 par Frédéric LEGRAS, Directeur du Portail FAQ Logistique dans le cadre du dossier thématique « TMS / WMS : indicateurs, pilotage & reporting ».
Mardi 25 juin 2019 à 10h30
Ce webinar s’adresse à toutes les sociétés qui souhaitent initier un projet TMS et en maximiser le ROI. Au travers de quelques astuces, Olivier SCHULMAN, Responsable Développement TMS, vous donnera des conseils concrets pour vous aider à déployer les fonctions vous permettant la génération de gains immédiats.
Comment les indicateurs peuvent-ils permettre d’optimiser les opérations logistiques ?
L’utilisation d’indicateurs n’a d’intérêt que s’ils sont liés au respect d’objectifs fixés.
Il peut s’agir de réduction des stocks ou des coûts de transport, de fiabilisation des commandes, etc.
Fabien PETITJEAN, Acteos Jérôme BOUR, DDS Logistics Elena SOLOMONOVA, Descartes Loïc LE CHARTIER, Hardis Isabelle BADOC, Generix Group |
En fonction de cette cible, il convient en premier lieu de déterminer quels sont les indicateurs pertinents à suivre.
De manière générale, il est important de ne pas noyer les utilisateurs sous une nuée d’informations. Suivre 3 à 5 indicateurs permet déjà de bénéficier d’une bonne vision de ce qui se passe dans l’entreprise. C’est suffisant pour commencer le travail d’analyse d’une problématique donnée.
Dans un deuxième temps, des « capteurs » doivent être mis en place dans les différents systèmes (WMS, TMS ou autres outils à disposition dans la supply chain). Ces « capteurs » viseront à « alimenter » les indicateurs définis.
Les indicateurs devront être adaptés aux activités.
Par exemple, pour mesurer les productivités d’un entrepôt, les caractéristiques de son organisation et de sa configuration (activité manuelle ou mécanisée par exemple) seront prépondérantes.
Dans certains cas, en termes de préparation, c’est le nombre de commandes traitées qu’il conviendra de suivre. Dans d’autres situations, leur typologie est telle qu’il deviendra nécessaire de passer au niveau de la ligne de commande.
Pour des activités très éclatées et mécanisées, descendre à un niveau inférieur permettra de bénéficier de précisions dans les informations à recueillir et l’indicateur devra être ajusté.
A qui les indicateurs logistiques sont-ils destinés ?
Il existe plusieurs niveaux de pilotage.
Au 1er niveau, celui de la Direction Logistique, les besoins vont plutôt être d’obtenir une vision synthétique de l’efficacité logistique de l’organisation, de mettre en exergue les dysfonctionnements, de mesurer la productivité, etc.
Des indicateurs synthétiques doivent donc permettre de s’assurer que les voyants sont au vert.
Si ce n’est pas le cas, on bascule sur le 2ème niveau, celui des Responsables Opérationnels. Il s’agit alors de positionner des indicateurs qui permettront, à partir des dysfonctionnements détectés,d’accéder aux informations à disposition afin d’identifier les causes et d’intervenir auprès des équipes :
- soit directement sur le terrain. Par exemple en modifiant la répartition des moyens entre les activités - soit au travers du WMS ou du TMS en déclenchant des opérations directement tirées par les indicateurs. Par exemple pour une problématique sur des commandes liées à un départ transport, il sera possible de sélectionner l’ensemble des commandes concernées et de les prioriser.
Le 3ème niveau, est celui des équipes terrain. Les indicateurs de suivi de performance globale peuvent en particulier constituer un facteur de motivation. Les opérateurs seront alors informés sur l’état d’avancement des chargements, des préparations, etc. Des indicateurs individuels peuvent également être utilisés, par exemple dans le cadre de la mise en place de primes à l’objectif.
De manière générale, l’entreprise a tout intérêt à ne pas introduire une connotation négative dans leur emploi et à travailler à l’inverse sur des indicateurs positifs.
Quels sont les moyens proposés par a-SIS pour piloter les activités logistiques à partir d’indicateurs ?
En fonction de la forme qui sera donnée à leur restitution, différentes façons de les produire existent. Chacune des solutions correspond en fait à un objectif spécifique.
- Les utilisateurs peuvent s’appuyer sur les indicateurs déjà intégrés à nos solutions WMS / TMS. Nous proposons par exemple des indicateurs pré-paramétrés pour suivre l’avancement de la préparation sous différents points de vue (vagues de préparation, chargement, transport, mouvements dans l’entrepôt, etc.). D’autres permettent de suivre les livraisons, le tracking, les taux de remplissage des cellules, etc.
Il est alors possible de connaître l’évolution des missions dans l’entrepôt, de vérifier les zones de saturation, la charge des différents secteurs d’activité comparée aux capacités de production, etc.
- D’autres outils de type Dashboard visent à superviser l’activité en présentant une vision synthétique à J ou J-1. Cinq voyants attestent où en est l’activité. Si un problème est détecté sur l’un d’eux, on peut cliquer sur l’indicateur concerné pour descendre d’un niveau.
Notre solution LM Dashboard s’appuie sur QlikView. Il s’agit d’une solution web collaborative multiplateformes à laquelle on peut donc accéder sur PC, smartphone mais également sur tablette.
Des interactions ont été ajoutées avec nos outils WMS pour pouvoir, à partir de l’identification des causes d’un dysfonctionnement (par exemple un retard de préparation), directement déclencher les mesures correctives (priorisation de la commande, réaffectation des équipes, etc.).
- Enfin, l’extraction des données à partir du WMS ou du TMS permet d’affiner les analyses, en les paramétrant et en les personnalisant. L'utilisation d'Excel pour construire son propre outil de suivi est alors bien entendu une option.
Néanmoins, un outil de Business Intelligence (BI) rend possible la création rapide de rapports « user friendly » pré-packagés. Ils seront alors directement connectés aux bases de données.
Il sera également possible aux opérateurs de mettre en forme les indicateurs via des requêtes à partir de données piochées sur différents univers.
Ces informations pourront ensuite être reconnectées à d’autres systèmes de manière à créer des indicateurs plus touffus.
Notre solution de Business Intelligence LM BI est basée sur Business Object. Il s'agit moins d’exécution que de reporting. On va pouvoir créer des rapports sur des périodes écoulées (horizons semaine, mois, etc.). Ils seront aussi bien destinés à la définition de la stratégie au niveau opérationnel qu’à la construction du plan de l’année à venir.
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Bio Express
Philippe MARQUES est Responsable de l’activité TMS/OMS a-SIS. Il s’occupe en particulier de l’intégration métier chez les clients a-SIS.
Site Internet d’a-SIS : http://www.a-sis.com/