Dossiers > TMS / WMS : indicateurs, pilotage & reporting > Entretien HARDIS



TMS / WMS : indicateurs, pilotage & reporting

  INTERVIEW

‘‘En fonction des entrepôts et de l’activité, les indicateurs dont les utilisateurs ont besoin ne sont jamais les mêmes’’ L. Le Chartier, HARDIS

Loïc LE CHARTIER, Consultant Avant-Vente REFLEX chez HARDIS

Interview de Loïc LE CHARTIER, Consultant Avant-Vente REFLEX chez HARDIS


Réalisée le 17/12/2014 par Frédéric LEGRAS, Directeur du Portail FAQ Logistique dans le cadre du dossier thématique « TMS / WMS : indicateurs, pilotage & reporting ».

Quels types d’indicateurs convient-il de suivre pour piloter efficacement son entrepôt ? À qui sont-ils destinés ?

J’identifie trois typologies d’indicateurs :

  Autres contributions

Fabien PETITJEAN, Acteos
‘‘ Un Dashboard partagé à l’extérieur de l’entreprise permet à chaque intervenant de la supply chain de discuter sur la base d’indicateurs communs ’’

Philippe MARQUES, a-SIS
‘‘ L’utilisation d’indicateurs logistiques n’a d’intérêt que s’ils sont liés au respect d’objectifs fixés ’’

Jérôme BOUR, DDS Logistics
‘‘ La matérialisation des gains à travers les indicateurs permet de ne pas laisser le potentiel du TMS péricliter dans la durée ’’

Elena SOLOMONOVA, Descartes
‘‘ Une plateforme d’échange de données EDI permet de communiquer avec l’ensemble des intervenants de la supply chain sur un périmètre international ’’

Isabelle BADOC, Generix Group
‘‘ L’analyse des indicateurs permet un management participatif favorisant l’investissement de chacun dans l’atteinte des objectifs opérationnels ’’

  1. les indicateurs « flux physique »
  2. les indicateurs « flux d’information » 
  3. les indicateurs « performance / finance »

1) Avec les indicateurs « flux physique », les opérationnels suivent précisément ce qui se passe « sur le terrain ». Il peut s’agir d’informations concernant la productivité, la gestion des stocks, etc.

L’étude de ces indicateurs permet d’anticiper les charges. Par exemple, pour ne pas se faire surprendre par un accroissement de volumes sur une journée ou par l’évolution d’une typologie de commandes.

2) Les indicateurs « flux d’information » portent sur la gestion des interfaces et le bon fonctionnement du WMS. Ils sont particulièrement utiles aux services informatiques. Par exemple, ils permettent de s’assurer que le WMS est correctement renseigné. Tous les articles sont-ils bien implantés en picking ? En cas de précolisage, toutes les dimensions des articles sont-elles bien présentes dans les fiches articles ? Etc.

L’objectif est en particulier d’identifier d’éventuelles défaillances techniques ou l’absence de réception d’interfaces. Là encore, il s’agit d’anticiper. En s’appuyant sur ces indicateurs, les opérationnels peuvent également mettre en avant des dysfonctionnements sur des particularités/morceaux du processus.

3)  Les indicateurs « performance / finance » fournissent à la Direction une vision synthétique de la performance d’un site et l’aident donc à orienter la stratégie de l’entreprise et ses investissements.




En quoi le suivi des indicateurs permet-il d'améliorer l'utilisation de son WMS ?

En constatant des problèmes sur des parties de processus, on peut envisager des modifications soit dans le processus en lui-même soit  dans le WMS (par exemple en procédant à un éclatement des commandes en plusieurs types pour optimiser leur préparation).

De même, le suivi de l’activité et le reporting à posteriori vont permettre de mettre en lumière certaines « faiblesses » sur un processus ou sur un manque de performance. Des actions peuvent ainsi être entreprises suite à l’analyse d’une équipe terrain ou de Direction de ces indicateurs.

Par exemple, avec le slotting (NDLR : gestion des emplacements), on vérifie la pertinence des implantations par rapport à des taux de rotation et des classes ABC.


En quoi REFLEX permet-il de mieux suivre les indicateurs ? Permet-il également de les partager à l’extérieur de la structure? Si oui, comment ?

En fonction des entrepôts et de l’activité, les informations dont les opérateurs ont besoin ne sont jamais les mêmes.

Nos outils étant flexibles, nous pouvons à tout moment adapter et reconfigurer la construction de ces indicateurs. Qu’ils soient d’anticipation, de temps réel ou de reporting, ils peuvent ainsi être totalement personnalisés.

Pour le reporting, nous utilisons deux systèmes :

  • le module de RMS (NDLR : Report Management System) directement intégré à REFLEX. Il permet de créer des éléments de reporting de type logistique pour le terrain avec des analyses de ce qui s’est passé, le jour, la semaine ou le mois précédent
  • ce module RMS peut également être interconnecté à n’importe quelle BI (NDLR : Business Intelligence) du marché. Hardis est revendeur et intégrateur de MyReport qui permet de disposer d’un portail collaboratif pour la diffusion des résultats des différents reporting aussi bien en interne (par ex. pour la Direction) qu’en externe (par ex. pour les clients).

Un système de gestion des droits permet de restreindre les accès et les informations communiquées selon les profils définis. Avec un seul MyReport connecté à REFLEX un prestataire multi-users peut, pour un même site, gérer les droits de différents clients.

L’intérêt est de pouvoir commencer facilement avec du reporting sur REFLEX et d’être ensuite en mesure de passer à des analyses plus poussées en utilisant une BI donnant accès à plus d’informations et de possibilités de reporting.


Pour aller plus loin


Bio Express

Loïc LE CHARTIER occupe des fonctions de Consultant Avant Vente chez HARDIS.

Depuis 11 ans au sein d’Hardis, il a évolué pendant 9 années au sein de la partie consulting en charge d’intégrer la solution une fois que celle-ci a été vendue.

Auparavant il a travaillé chez le prestataire Hays Logistiques pendant 4 ans. D’abord comme Ingénieur Méthodes puis comme Directeur d’Exploitation.
Site Internet de Hardis : www.hardis-group.com


Contactez notre équipe