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La logistique des retours concerne la gestion des flux du consommateur vers le producteur.
Ces flux peuvent avoir pour objet la gestion du Service Après Vente (SAV), le recyclage des déchets ou la gestion des invendus (en particulier dans la distribution de la presse par exemple).
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Activité clé pour des secteurs comme la presse, le commerce électronique ou la vente par correspondance, les problématiques de protection de l’environnement exigent également une logistique inversée performante.
Il convient de distinguer deux types de retour :
- Le retour des produits …
- Le retour des emballages
A ces deux types de retours correspondant des traitements bien distincts :
Retour des produits finis |
Retour des emballages |
Retour au fournisseur après ou selon accord |
Réutilisation en l’état |
Revente directe |
Réutilisation après remise en état ou nettoyage |
Reconditionnement ou rénovation pour réintégration en stock |
Récupération |
Recyclage et récupération |
Recyclage |
Destruction |
Mise au rebut |
Source: La logistique globale - Enjeux, principes, exemples de Philippe-Pierre Dornier et Michel Fender
De même, on peut distinguer d'une part les retours qui entrent dans un cadre contractuel (par exemple dans le cas de la presse) pou rlesquels, l'organisation est généralement adapté en amont et d'autre part, les retours liés à des erreurs ou imprévus (erreurs de distribution ou dé préparation, etc.). Dans ce deuxième cas, les coûts de gestion risquent d'être beaucoup plus conséquents.
Enfin, deux paramètres structurent la gestion des retours :
- La filière de destruction
- Le degré de traitement
En 1999, l’ISLI a élaboré une classification des réseaux de « reverse logistics » particulièrement intéressante :
Le rapport de force entre distributeurs et fournisseurs étant à l’avantage des premiers, les fournisseurs sont bien souvent contraints de récupérer les invendus.
Cependant malgré les aspects stratégiques et politiques incitant les entreprises et collectivités à développer leur « reverse logistics », de nombreux freins persistent…
On peut noter en particulier :
- Qu’une forte implication des consommateurs et utilisateurs est requise
- La complexité des opérations de collecte, de tri et de recyclage ou stockage …
- L’insuffisance des volumes pour constituer des « camions complets » d’où des coûts unitaires de transport élevés
Mais outre les contraintes imposées par les retours, ceux ci peuvent avoir des aspects positifs pour les entreprises :
1) Argument marketing auprès des consommateurs (engouement des consommateurs pour les produits recyclés, importance du SAV, etc.).
Il s'agit même désormais d'un argument de poids pour certains sites de e-commerce vendant des articles de prêt à porter. En effet, contrairement au cas des magasins classiques, les acheteurs (ou acheteuses) ne peuvent essayer les habits ou chaussures lors d'un achat sur un un site de e-commerce et peuvent donc craindre de commander des articles non adaptés (principalement pour des problèmes de taille et de confort). En proposant le retour gratuit des articles commandés, les enseignes de e-commerce peuvent contrer ce frein à leur développement.
En contrepartie, les coûts de mise en place de cette supply chain inversée peuvent s'avérer importants.
2) Valeur des pièces récupérées dans l’électronique (composants en or)
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