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"Le
Bon sens de la logistique"
Extraits de l'ouvrage d'Etienne
Gancel
Editions Publibook
La logistique est l'activité ayant pour but la bonne gestion des flux physiques de marchandises entre les acteurs économiques. La mondialisation et les exigences de réactivité lui ont aujourd'hui donné un statut de science indispensable à maîtriser. Apparue peu avant les progiciels informatiques, les experts en logistique ont néanmoins vite été remplacés par des logiciels experts, et la facilité qui est ainsi offerte peut nous faire perdre la raison.
Allant à contresens de cette tendance,
E. Gancel défend l'idée que la logistique
doit rester une affaire de bon sens avant d'être
confiée à des machines. Dans cette
optique, son ouvrage reprend quelques situations
fréquemment rencontrées dans l'industrie,
les analyse et les traite au moyen des modèles
valables en général. Des principes
connus sont à la base de cet essai, mais
également des concepts plus innovants et
éprouvés sur le terrain.
Alliant réflexions théoriques et
pratiques, l'ouvrage d'E. Gancel pose, avec méthode,
les conditions intelligentes, sensées,
efficaces, de l'application de la logistique au
sein d'un monde où exigences, rapidité,
optimisation, réactivité sont les
maîtres-mots. Etudes de cas fouillées,
rigueur, pragmatisme, telles sont quelques-unes
des qualités d'un texte composé
par un homme qui a fait ses preuves en la matière.
Introduction
La logistique est l’activité ayant pour but la bonne
gestion des flux physiques de marchandises entre
les acteurs économiques ou entre des entités plus
petites, que l’on peut décrire au sein de ceux-ci.
La logistique est liée à l’information. Or, les
techniques de l’information ayant évolué plus
rapidement que toutes les autres ces dernières
années ou décennies, la logistique s’est structurée
en une science moderne en évolution rapide.
La logistique utilise de l’information et génère
de l’information sous forme d’ordres, d’objectifs
et de statistiques. Les informations nourrissant
le management logistique sont des besoins exprimés
par des clients et des informations concernant
les stocks et capacités de production, liées à
une échelle de temps. Ces données sont dépendantes
d’un nombre de paramètres très divers, indépendants
ou inter agissant les uns sur les autres. Elles
sont donc modélisables par des lois statistiques
décrivant leur occurrence aléatoire. Cet aspect
hasardeux des phénomènes renforce le caractère
excitant de cette science, d’autant plus que les
systèmes d’information sont maintenant capables
de traiter un nombre inimaginable de données et
donc, de mettre à notre disposition des outils
statistiques évolués.
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Chapitre 4. Synthèse en neuf principes de base
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Utiliser les données passées, qui ont l’avantage d’une certitude indiscutable, pour prendre les décisions concernant le futur
Évidemment, lorsqu’elles peuvent être enrichies
des résultats d’une analyse prospective du futur,
c’est mieux, mais le passé sur une période assez
longue instruit plus sûrement que les prévisions
données par des individus.
Ceux-ci peuvent être enclins à vouloir agir sur
le futur, ou par intérêt quelconque, à en minimiser
ou maximiser les évolutions. Ils peuvent aussi,
tout simplement, se tromper – L’erreur est humaine
– Ou prendre leurs désirs pour des réalités.
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Voir au-delà des chiffres que l’on traite statistiquement, ce qu’ils représentent
Ces quantités sont des objets, ou des services qu’il faut visualiser, connaître, dont il faut comprendre l’environnement commercial et industriel associés, les interactions. Un bon logisticien doit entendre les mathématiques aussi bien que ces problématiques, différentes d’un produit/service à l’autre.
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Chapitre 5. La supply chain, élément de décision stratégique (ou illustration des neuf principes de base)
Les
chapitres précédents avaient pour but d’optimiser
les indicateurs de performance de la supply
chain, dans un environnement donné d’approvisionnement
et de ventes.
C’est-à-dire trouver le meilleur compromis entre
l’assurance d’un taux de service performant aux
clients, des stocks faibles tout au long de la
chaîne, et des approvisionnements les plus constants
possible.
Nous allons maintenant utiliser les résultats
de cette étude pour optimiser l’environnement
et agir ainsi, plus en amont encore, sur les conditions
dans lesquelles sera bâtie la supply chain
pour lui garantir le contexte le plus favorable
à la performance. Évidemment, il peut paraître
ambitieux de vouloir agir sur l’environnement.
Quel logisticien a le pouvoir d’empêcher des grèves
chez ses fournisseurs, de faire en sorte que les
produits soient vendus selon un flux régulier,
ou de diviser par trois les délais de livraison
?
Mais ça n’est pas à son niveau que doit être posé
le problème. On conçoit, par exemple, que le dessinateur
qui définit une vis de fixation, peut agir puissamment
sur l’environnement logistique. S’il choisit une
vis de dimensions standards, en acier, il permettra
d’avoir un fournisseur dans le voisinage immédiat
de chaque usine de
consommation de cette vis, des délais courts et
fiables et peut-être un stock de sécurité chez
le fournisseur pour des livraisons urgentes. Si,
au contraire, il n’a pas pris en compte cette
donnée, et a défini une vis plus adaptée à des
réductions de coût ou d’une performance supérieure
à taille égale, il créera un environnement logistique
défavorable.
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