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INTERVIEW |
‘‘Il faut s’assurer que le WMS retenu sera suffisamment évolutif pour répondre correctement aux besoins futurs de l’entrepôt’’ L. LE CHARTIER, Hardis
Interview
de Loïc LE CHARTIER, Consultant Avant-Vente REFLEX
Réalisée le 17/10/2013 par Frédéric LEGRAS,
Directeur du Portail FAQ Logistique dans le cadre
du dossier thématique « Optimisation d’entrepôt
: outils et bonnes pratiques ».
Quels sont les domaines dans lesquels les entrepôts sont encore optimisables ?
Les domaines dans lesquels les entrepôts sont encore optimisables dépendent principalement de l’activité et de la mission assignées à l’entrepôt.
Suivant son activité, il y aura en effet des domaines plus intéressants que d’autres à travailler.
Par exemple un entrepôt qui ne gère que des activités e-commerce est caractérisé par des flux constitués de nombreux petits colis et par un besoin important en nombre d’opérateurs.
Les domaines sur lesquels il va falloir travailler concernent ainsi les Ressources Humaines et le travail des flux pour que ceux-ci soient performants.
Au contraire dans un entrepôt qui gère des activités B2B ou des activités de grande distribution, les problématiques seront totalement différentes. On est alors sur des schémas logistiques plus classiques.
Dans ce cas, il conviendra de travailler sur l’implantation des produits en respectant par exemple les règles du 80/20. C'est-à-dire en organisant l’entrepôt en fonction des rotations des produits. On pourra également travailler sur la polyvalence des caristes.
Enfin,de manière générale, pour pouvoir optimiser il faut être capable de mesurer son activité et ses flux. C’est ce que permet un WMS. L’entreprise peut ensuite s’étalonner par rapport à l’existant mesuré.
Jean-David ATTAL, Viastore Systems
Chantal LEDOUX, BOA Concept
Yannick BUISSON, FM Logistic France
Christian MORIN, MORIN LOGISTIC
Gilles
SAUBIER, STEF
Bertrand JAUFFRET, Cleversys |
Quelles sont les conséquences des évolutions actuelles des modèles de distribution (e-commerce, drive, cross canal, etc.) sur l’organisation de l’entrepôt ?
Ces évolutions se sont opérées au fur et à mesure. On a commencé par le multicanal pour aller ensuite vers le cross canal.
La tendance actuelle est à la consolidation des activités de ces différents canaux de distribution dans un même entrepôt afin de rationaliser les stocks grâce à la mise en place d’un seul stock global.
Cela amène cependant beaucoup de complexité dans l’entrepôt par rapport à ce qui existait auparavant.
On ne peut en effet pas traiter de la même manière les flux logistiques issus de ces différents canaux. Sur du B2C on se retrouve régulièrement à prélever de la pièce. Au contraire sur des commandes B2B on est sur du prélèvement de colis ou de palettes complètes. Les zones de prélèvements sont donc multipliées dans la mesure où elles sont souvent dédiées à l’un ou à l’autre canal de distribution. On va ainsi constater une multiplication des emplacements.
La plupart du temps on se retrouve ainsi avec des sites qui ont des besoins en personnel plus importants qu’auparavant. Ce sont donc en grande partie les Ressources Humaines qui ont été impactées par ces évolutions.
Pour gérer ces problématiques, nous avons multiplié et combiné les différents modes de préparation dans notre WMS REFLEX. Cela nous permet d'absorber ces différents flux et d’ainsi répondre aux besoins de nos clients.
Quels sont les facteurs clés de succès dans un projet de mise en place de WMS ?
L’implication des équipes projet est le facteur le plus important : aussi bien du côté client que de celui de l’intégrateur.
Du point de vue des équipes client, il est indispensable qu’il y ait un aval de la Direction Générale de l’entreprise sur le projet. En effet, l’objectif principal de la mise en place WMS dans un entrepôt est d’optimiser l’organisation des flux logistiques. Il ne s’agit donc pas de faire un copier-coller de la solution existante. Il est en conséquence nécessaire d’avoir bien identifié les objectifs du projet à son lancement afin de ne pas les perdre de vue tout au long de la mise en place de l’outil.
Autre facteur clé de succès, le fait de s’appuyer sur un outil du marché performant et reconnu. Généralement le WMS va être mis en place pour fonctionner une dizaine d’années. Cela veut dire qu’il faut s’assurer que l’outil sélectionné sera en mesure de répondre aux besoins actuels mais aussi qu’il sera suffisamment évolutif pour répondre correctement à ceux du futur.
Le client a donc tout intérêt à s’appuyer sur un éditeur qui dispose d’un service Recherche et Développement suffisamment important. Par exemple, l’objectif d’une solution comme REFLEX est de pouvoir proposer des modules additionnels à ajouter au fur et à mesure de manière à pouvoir gérer le processus d’optimisation de manière continue.
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Bio Express
Loïc LE CHARTIER occupe des
fonctions de Consultant Avant Vente
chez HARDIS.
Depuis
11 ans au sein d’Hardis, il
a évolué pendant 9
années au sein de la partie
consulting en charge d’intégrer
la solution une fois que celle-ci
a été vendue.
Auparavant
il a travaillé chez le prestataire
Hays Logistiques pendant 4 ans.
D’abord comme Ingénieur
Méthodes puis comme Directeur
d’Exploitation.
Site
Internet de Hardis : www.hardis-group.com