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Transport
et Logistique : jumeaux siamois ?
Jean-Joël
Tekou Tene, Legal Advisor in Transport and Energy
Law Sector
Les termes transport et logistique font partie de ces notions qui vont toujours ensembles.
Celles-ci sont généralement confondues par les jeunes apprenants que sont les étudiants, mais aussi, et autant que cela puisse paraître surprenant, par les professionnels.
En effet, avec l’évolution technologique dans le domaine des transports, le recours de plus en plus à la sous-traitance, la sophistication de l’outil industriel et la transformation des méthodes d’acheminement des produits et des personnes, elles sont devenues aujourd’hui, des activités indissociables au point de rappeler les fameux « jumeaux siamois »(1) . Si l’on peut justifier à certains égards cette confusion dans la pratique, il ne faut cependant pas se méprendre sur la réelle signification qu’incarne chaque concept.
e
transport est une action de déplacement
des biens et des personnes à l’aide
de véhicules mobiles. Son impact dans la
logistique tient du fait que celle-ci se conçoit
comme une approche globale de la gestion des flux
de produits dans une entreprise, incluant le transport,
le stockage, les approvisionnements et les flux
d'information correspondants. En anglais: Supply
chain management. Dans le langage courant, on
parle de services de logistique dès qu'une
entreprise délocalise au moins une partie
de ses stocks dans les locaux du transporteur
et lui en confie la gestion. Il faut dans tous
les cas, admettre que la frontière n’est
pas si étanche entre les deux notions,
même si, elles ne sont pas à mettre
dans le « même panier ». Surtout
lorsqu’on a le souci de la rigueur des concepts
dans un secteur où, les activités,
du fait de leur proximité, ont tendance
à se confondre.
L’usage de ce binôme la plupart du
temps laisse interrogateur, est-ce un effet de
mode, un abus de langage, ou une véritable
identité entre le transport et la logistique
?
Ce sujet est d’un intérêt pluriel,
d’abord juridique à cause de la qualification
du contrat régissant chaque opération.
Ensuite, un intérêt pédagogique,
puisque les termes renvoient à des disciplines
bien précises à étudier,
qui font l’objet d’une spécialisation
des étudiants lors de leur formation aux
métiers du transport ou de la logistique.
Enfin, l’intérêt est perceptible
sur le plan professionnel, afin de promouvoir
la maitrise de chaque activité qui nécessite
des techniques bien particulières.
Se départir donc de l’amalgame entretenu
ici et là, nous semble un objectif noble
à atteindre à travers cette réflexion.
Loin de développer un article doctrinal
ou une recherche exhaustive sur la question, nous
allons tout de même tenter de ressortir
ce qui fait l’originalité de ces
concepts (I) et les liens qu’ils
entretiennent (II).
I - Quelle définition entre Logistique et Transport ?
L’on ne peut parler de transport ou de logistique sans d’abord savoir de quoi il s’agit. Il revient dans cette partie d’identifier les aspects caractéristiques qui fondent la signification donnée à chaque notion. Si la notion de transport connait une définition qu’il est aisé de ressortir (A), le terme logistique quant à lui, renvoie à une pluralité d’éléments qui commandent une diversité de définitions révélant par là-même, la complexité de ce concept difficile d’appréhender (B).
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A- Le transport recouvert d’un sens nouveau
Le
transport est une activité qui consiste en le
déplacement de biens et /ou de personnes d’un
endroit à un autre à l’aide d’un véhicule mobile.
Elément indispensable de communication et de désenclavement,
c’est un facteur essentiel de l’économie et du
progrès dans un pays ou pour toute entreprise.
L’activité de transport ne se résume pas à de
simples déplacements physiques des biens qu’il
conviendrait d’optimiser en termes de coûts, de
temps ou de coûts non monétaires (sécurité, confort…).
Les situations de transport sont aussi fortement
conditionnées par les acteurs qui participent
directement ou indirectement à cette transaction
d’une part, et aux transformations structurelles
de l’économie d’autre part (BERNADET, 1985).
Il devient complexe à appréhender, dès lors qu’il
devient difficile de dissocier le simple déplacement
des biens des prestations logistiques associées.
Contrairement à ce qui pouvait se laisser penser
il y a encore quelques années, le transport n’est
pas considéré comme variable exogène aux stratégies
des entreprises et à leurs décisions logistiques.
Il s’est mué dans la logistique et s’inscrit dans
un processus logistique qui est souvent multi
acteurs et multi-activités (2). L’offre des transporteurs
et des commissionnaires ne se limite plus au déplacement
de marchandises d’un point à un autre et à leur
entreposage; elle comprend la gestion des flux
de production, la mise en corrélation des produits
fabriqués dans les différents coins du globe et
parfois, ce qui n’est pas sans danger, l’implication
dans la chaîne de production. Il en résulte une
multiplication des modes de transport, des chaînes
et des cascades de sous-traitances, un recours
de plus en plus fréquent aux plates-formes de
logistique, autant d’évolutions que les transporteurs
ont eux-mêmes favorisées, car la diversification
des services rendus est une formidable occasion
de moderniser et de rentabiliser les entreprises.
De leur côté, les grandes compagnies maritimes
ont parfaitement compris l’exigence de « door-to-door
» des chargeurs et concentrent leurs activités
autour des ports de première catégorie, en abandonnant
aux « feeders » la desserte des autres destination
et en faisant exécuter les segments terrestres,
routiers, ferroviaires ou même fluviaux par des
entreprises agissant « under their umbrella »
(3) . Si ce phénomène découle d’une réalité économique,
Le droit doit évoluer afin d’accompagner le mouvement
et non pas le freiner avec des techniques contractuelles
pouvant rendre compte de la réalité des prestations
fournies. Aujourd’hui, les contrats dits précisément
de logistique, souvent complexes où se mêlent
le dépôt, le mandat, l’entreprise, la commission
de transport et le transport proprement dit, dans
ces contrats s’étalant dans le temps où l’on insiste
sur la qualité et la diversité des services rendus,
où l’adaptation et la flexibilité sont de mise,
où les exonérations ou limitations de responsabilité
ne sont plus bannies et dans le cadre desquels
les contentieux inévitables appellent des réponses
rapides et appropriées.
Dans cette logique, le transport de par son procédé
va se définir beaucoup plus comme un élément de
réalisation de l’activité logistique.
-
B- la notion encore polysémique de logistique
Le terme «logistique» vient d’un mot grec « Logisitcos » qui signifie l’art du raisonnement et du calcul. La logistique dans le contexte militaire, c’est tout ce qui est nécessaire (physiquement) pour permettre l’application sur le terrain des décisions stratégiques et tactiques (transports, stocks, fabrication, achats, manutention) [Pons 1996]. La logistique d’entreprise est apparue après la fin de la seconde guerre mondiale, notamment avec la reconversion dans les entreprises, des spécialistes militaires en logistique. Le concept de logistique a évolué depuis, avec les évolutions des marchés et des systèmes industriels. Plusieurs institutions proposent une définition parmi lesquels on peut citer : ASLOG (4) pour qui, « la logistique est une fonction qui a pour objectif de mettre à disposition, au moindre coût et avec la qualité requise, un produit, à l'endroit et au moment où la demande existe. Elle concerne toutes les opérations déterminant le mouvement des produits tels que la localisation des usines, des entrepôts, l'approvisionnement, la gestion des stocks, la manutention et la préparation des commandes, le transport et les tournées de livraisons »; L’AFNOR (5), définit la logistique comme une « fonction dont la finalité est la satisfaction des besoins exprimés ou latents, aux meilleures conditions économiques pour l’entreprise et pour un niveau de service déterminé. Les besoins sont de nature interne (approvisionnement de biens et de services pour assurer le fonctionnement de l’entreprise) ou externe (satisfaction des clients). La logistique fait appel à plusieurs métiers et savoir-faire qui concourent à la gestion et à la maîtrise des flux physiques et d’informations ainsi que des moyens » (6).
Le LOGISTICS INSTITUTE
définit la logistique comme « une collection
de fonctions relatives au flux de marchandises,
d’information et de paiement entre fournisseurs
et clients depuis l’acquisition des matières premières
jusqu’au recyclage ou la mise au rebut des produits
finis ».( logistics institute ,2006)
Le COUNCIL OF LOGISTICS MANAGEMENT,
définit la logistique comme « un processus
de planification, de mise en œuvre et de contrôle
des flux et des stocks , de matières premières,
encours, produits finis et des flux d’information
associées de leur point d’origine jusqu’à leur
point de consommation, dans le but de satisfaire
les attentes client de manière efficiente et au
moindre coût ».
Ainsi on peut constater qu’aujourd’hui le terme
« logistique » recouvre des interprétations très
diverses. Cela va du simple «transport » jusqu’à
une science interdisciplinaire combinant ingénierie,
micro-économie et théories d’organisation. On
peut distinguer six modèles d’organisation dans
les chaînes logistiques.
Différents prestataires peuvent intervenir dans la chaîne logistique :
- les transporteurs (entreprises commerciales de transport de marchandises);
- les commissionnaires de transport (organisateurs de transports sous leur propre nom) et les transitaires (entreprises mandatées assurant la continuité du transport) ;
- les prestataires logistiques pour compte d’autrui (les cabinets de consultants distinguent les prestataires « 3PL » (« third party logistics providers »), qui réalisent certaines prestations comme le transport ou l’entreposage, des 4 PL (« fourth party logistics providers ») qui coordonnent l’ensemble de l’activité logistique en la confiant à des sous-traitants)
Il s’avère, en effet, que le concept de la logistique est une problématique en soi [Moller 1995].
II- Du transport à la logistique, quels liens ?
Les
activités de transport et de logistique ont souvent
été considérées à tort, comme des fonctions séparées.
Cette ignorance réciproque n’était pas que le fait
des chercheurs et universitaires, mais était aussi
la règle au sein des administrations publiques.
Les études et l’analyse de l’activité de transport
étaient réservées à la compétence des services relevant
du ministère en charge des transports. Les Etats
ne s’intéressaient pas du tout à la logistique,
la laissant au soin des entreprises.
Heureusement aujourd’hui, cette situation se voit
progressivement changer, du fait de l’impact indéniable
de la logistique sur la compétitivité des entreprises.
Le transport est largement déterminé par l’organisation
logistique dans laquelle il s’insère. Ainsi par
exemple, si l’on souhaite agir pour limiter les
émissions de gaz à effet de serre dans les transports,
il faut prendre en compte la logistique des entreprises.
Ceci révèle une interdépendance entre les deux métiers
de la logistique et du transport qui ont une influence
réciproque (A) et constituent un
couple (B) dont la place et le
rôle sont encore à démontrer.
-
A- L’influence réciproque du transport et de la logistique
Pendant
longtemps, les spécialistes (chercheurs et universitaires)
du transport et de la logistique se sont ignorés,
lorsqu’ils n’entretenaient pas des relations difficiles.
En caricaturant quelque peu la situation, on peut
dire que les spécialistes du transport tendaient
à considérer que la logistique concernait les déplacements
des marchandises à l’intérieur des sites de production
ou, à la rigueur, entre établissements d’une même
entreprise ; dans cette conception, la logistique
se réduisait à la manutention et à quelques opérations
matérielles associées, ce qui ne justifiait pas
une étude approfondie (7). Les spécialistes de la
logistique, quant à eux, considéraient le transport
comme un simple maillon de la circulation des marchandises,
maillon d’ailleurs sans grand intérêt puisqu’il
n’était pas porteur d’enjeux stratégiques, de sorte
que leurs travaux pouvaient le négliger.
Aujourd’hui, l’influence du transport dans la logistique
et vice-versa est indéniable. En effet, comme nous
l’avons dit précédemment, la mise en place d’une
chaîne logistique efficace suppose un système de
transport efficace. Cette idée va d’avantage être
soutenue par la commission européenne dans son fameux
‘Livre Blanc’ qui positionne le transport dans une
chaîne logistique globale « La logistique permet
d’améliorer l’efficacité des différents modes de
transport et de leurs combinaisons. Aussi, davantage
de marchandises devraient être transportées au moyen
d’un nombre moins élevé d’unités de transport, telles
que véhicules, wagons et navires » (COMMISSION
EUROPÉENNE, 2006).
Les besoins de transport vont s’inscrire dans des
processus logistiques contraints. A ces processus
logistiques contraints vont correspondre des besoins
de transport spécifiques. Ces besoins se complexifient
du fait de la multiplicité des acteurs engagés dans
le processus productif (fournisseurs, clients, soustraitants…).
C’est bien aux contraintes liées à ces échanges
et ces interactions entre les acteurs qu’il faut
répondre de manière adaptée via un processus logistique
et de transport spécifique (BURMEISTER, 2000 ; GATTORNA,
2003). Ces échanges peuvent prendre des formes extrêmement
diverses et imposer des choix eux-mêmes différents.
La place du transport est ainsi cadrée par les caractéristiques
et les contraintes des chaînes productives et les
processus logistiques associés.
Si transport et logistique doivent se considérer
conjointement, ils doivent aussi faire état de leurs
liens avec les modes de fonctionnement des entreprises.
Les processus logistiques doivent en effet composer
avec un certain nombre de contraintes productives
(nature de la demande, modèles de production, types
de ressources utilisés, positionnement dans la filière,
type de produits…), qui résultent pour leur part
des caractéristiques des échanges et des interactions
entre les acteurs. Les relations avec les autres
acteurs de la chaîne productive (fournisseurs, clients,
sous-traitants…) conditionnent l’organisation des
flux, et donc les besoins de transport.
-
B- le couple transport-logistique
Le
transport et la logistique grâce au rôle qu’ils
jouent dans la chaine d’approvisionnement ou de
distribution des produits pour l’entreprise, entretiennent
un rapport étroit. En effet, le transport s’intègre
dans la chaine logistique et facilite l’acheminement
du produit qu’il faut mettre à la disposition d’un
client ou à l’entrepôt de l’usine.
La fonction transport-logistique est encore assez
méconnue. Si les commandes peuvent être dématérialisées,
les biens commandés eux, doivent et devront toujours
être livrés physiquement.
L’on ne peut donc pas concevoir une chaine de distribution,
d’approvisionnement efficace sans transport fiable,
ou même tout simplement sans transport du tout.
De même, le transport ne peut se faire sans une
certaine coordination des activités associées comme
l’entreposage, la manutention, etc.
Le lien entre transport et logistique est étroit.
Il se renforce et se confond de plus en plus à la
faveur des nouvelles stratégies des entreprises
de transport qui se transforment beaucoup plus en
prestataires logistiques que de simples transporteurs.
En raison de cette émergence d’opérateurs intégrés
de transport, de la mise en place de politiques
globales de transport de la part des chargeurs,
de l’optimisation constante des schémas logistiques,
le transport est devenu un élément de la chaîne
logistique et des offres de transport multimodal.
Par conséquent, les formations dans ce secteur doivent
être analysées globalement à travers l’étude des
formations de logistique et de transport international.
Conclusion
Le transport et la logistique se sont de plus en
plus rapprochés ces derniers temps, du fait, des
évolutions industrielles et des techniques de gestion
de flux des entreprises. Les entreprises et les
prestataires de service de transport et de logistique
mettent en place une organisation des flux qui correspond
de plus en plus à une stratégie de réduction des
coûts, des délais et d’affrontement de la concurrence.
Tout ceci, conduit à une combinaison d’activités
qui pouvaient sembler distinctes il y a quelques
temps, mais qui pour des raisons multiples sont
en réalité de plus en plus proches. Ces deux concepts
qui ne partagent rien de commun dans leur définition,
présentent une certaine proximité dans leur exécution
qui pousse parfois à les confondre ou à les utiliser
comme deux faces d’une même pièce. Loin s’en faut
cependant. Aussi vrai que les « jumeaux siamois
» peuvent se ressembler mais être différents l’un
de l’autre dans leur physiologie et aptitudes, le
transport l’est aussi de la logistique. En effet,
ils sont plus des activités et des métiers complémentaires
voire complices, que des fonctions similaires ou
identiques. Même si, elles vont fonctionner pour
une même finalité, celle de la mise à la disposition
à temps du produit ou du service. La place du transport
et de la logistique est surtout liée aux conditions
dans lesquelles les entreprises exercent leurs activités.
Ce sont les contraintes d’approvisionnement, de
production, de distribution qui vont faire émerger
des besoins d’organisation des flux et des besoins
de transport, auxquels il faut répondre de manière
adaptée de plus en plus.
Sources
1. Cabinet Kurt Salmon, De la logistique vers l’écologistique,
Ministère de l'Écologie, du Développement durable,
des Transports et du Logement, mars 2011 ;
2. Corinne Blanquart et Valentina Carbone, La place
du transport dans les organisations logistiques
durables, les Cahiers Scientifiques du Transport
N° 54/2008 - Pages 11-24 ;
3. Deloitte, devenir bien plus qu’un prestataire
logistique passer d’un statut de 3PL à un statut
de 4PL, Octobre 2011 ;
4. Maurice Bernadet, Notes de synthèse du SESP N°
168 ;
5. P. Delebecque, Vues sur mer : transport ou logistique
?, Gazette de la Chambre n°14, Lettre d’information
de la Chambre arbitrale maritime de Paris, Automne
2007
6. SETRA (Service d’Etudes Techniques des Routes
et Autoroutes, ) , Juin 2007 ; 7. UNIVERSITÉ DU
LITTORAL CÔTE D'OPALE, implantation des firmes et
stratégie des acteurs de la « chaine door to door
» dans la mondialisation, Laboratoire Redéploiement
Industriel et Innovation, Novembre 2004.
Notes
(1) Les jumeaux siamois, ou frères siamois au
masculin et sœurs siamoises au féminin, sont des
jumeaux réunis par une partie de leur corps à
la naissance. Cette pathologie ne survient qu'en
cas de grossesse gémellaire monochoriale monoamniotique.
Le terme de « jumeaux fusionnés » est aussi utilisé.
Ils doivent leur nom à Chang et Eng Bunker, jumeaux
fusionnés originaires du Siam réunis par la taille,
qui se rendirent à Paris sous le Second Empire
en vue d'une intervention chirurgicale1. La séparation,
jugée impossible à l'époque, ne put avoir lieu.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Jumeaux_siamois
(2)
Corine blancart et Valentina carbone, la place
du transport dans les organisations logistiques
durables, cahier scientifique du transport N 54,
2008
(3) P. Delebecque, Vues sur mer : transport ou
logistique ?, Gazette de la Chambre n°14, Lettre
d’information de la Chambre arbitrale maritime
de Paris, Automne 2007
(4)
ASsociation française pour la LOGistique
(5)
Association Française de NORmalisation. Créée
en 1929, l'Association française de normalisation
est l'organisation officielle en charge des normes
en France.
(6) Norme NF X 50-600
(7) Maurice Bernadet, Notes de synthèse du SESP
N° 168 .
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