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INTERVIEW |
‘‘Avec le SaaS, nous facturons nos clients en fonction du nombre d’écrans consultés’’ J-F. SERRA, Creasoft51
Interview
de Jean-François SERRA, Directeur de Creasoft51
Réalisée le 20/12/2013 par Frédéric LEGRAS,
Directeur du Portail FAQ Logistique dans le cadre
du dossier thématique «TMS et WMS : faut-il passer
au mode SaaS ?».
Présentez-nous votre solution Stocknet.?
Stocknet est un outil très puissant en gestion de stocks qui couvre un périmètre fonctionnel très large. Ce périmètre s’étend vers la chaîne de vente et la chaîne d’achat de manière à pouvoir répondre aux besoins de nos clients. Nous sommes finalement assez proches de recouper les fonctions d’un ERP.
Notre solution est ainsi également performante dans les domaines de la gestion commerciale, des achats, des approvisionnements et des entrepôts.
Les seuls aspects que nous ne gérons pas sont la comptabilité et la paye.
Jérôme BOUR, DDS Logistics
Evelyne RAYNAUD, a-SIS
Jean-Charles DECONNINCK, Generix Group
Fabrice MAQUIGNON, WKTS - Transwide
Florent BOIZARD, Hardis
Yvan KELLER, bp2r
Steven WALLIS, MobileIT
Florian CIMETIERE, ITinSell
Vincent LE BRIS, Transporeon |
Vous proposez votre solution aussi bien en mode SaaS qu’en mode licence…
Nous sommes sur le marché du SaaS depuis une dizaine d’années. C’est le mode que nous préconisons à nos clients.
Cependant, sur le plan économique, il arrive que certains de nos clients, au lieu de louer la solution (éventuellement avec un usage illimité pour les grands comptes) préfèrent l’acheter. Dans ce cas-là, l’investissement correspond à environ trois ans de location. Ce mode licence leur permet donc d’être usager à titre définitif de nos solutions.
Pour nous, il est toutefois plus pertinent d’essayer la solution en mode SaaS pendant quelques mois et de procéder ensuite au choix entre achat de licence, location ou arrêt du contrat.
Justement, sur quels critères, les clients doivent-ils se baser pour choisir entre modes SaaS et licence ?
Il me semble que le mode SaaS constitue une formidable opportunité dans la mesure où il annule les risques financiers. Par rapport à l’informatique traditionnelle dans laquelle le client doit investir plusieurs dizaines de milliers d’euros dès le début, avec le mode SaaS, il ne prend plus aucun risque. Il loue, il utilise, il se forme. S’il n’est pas satisfait, il a la liberté de renoncer à la solution avec un minimum de coûts. S’il est en content, il paye sans avoir à se préoccuper des problèmes informatiques que peuvent représenter la gestion des sauvegardes, la disponibilité des serveurs, etc.
Le SaaS représente également un plus technologique : plusieurs centaines d’utilisateurs en France ou dans le monde entier peuvent se connecter sans que cela ne pose de problème (nos serveurs sont surdimensionnés). La même information est en fait partagée quel que soit l’endroit où l’on se trouve.
Finalement, les atouts du mode SaaS me paraissent tels, que c’est la solution que nous préconisons par défaut. Je suis complètement convaincu de l’intérêt du mode SaaS à la fois pour le présent et pour l’avenir tellement les intérêts sont élevés pour les clients.
En mode SaaS, sur quelle base facturez-vous vos clients ?
Nous ne facturons pas nos clients en fonction du nombre d’utilisateurs, mais à l’usage. Cela revient à dire que si un utilisateur ne se connecte pas, l’entreprise n’a rien à débourser.
C’est en fait le nombre d’écrans consultés qui est compté et qui sert de base à la facturation. En ordre de grandeur, le coût est de 0,005 euro par page. Il faut donc 200 pages pour faire un euro. Nous proposons bien sûr un mode dégressif en fonction des tranches de consultation.
Nous proposons également un forfait grand comptes en usage illimité à 490 € par mois.
Notre solution est louée au mois avec une facturation trimestrielle basée sur une moyenne mensuelle des trois mois du trimestre en cours.
Notre moyen de calcul est donc original et nous permet de récupérer des grands comptes qui ont un très grand nombre d’utilisateurs. Nous comptons ainsi des clients avec plusieurs centaines d’utilisateurs. Nous avons par exemple parmi nos références : l’Inserm, Malakoff Mederic, la SNCF, etc.
Nous avons également géré tous les stocks d’après-vente et de documentation des produits des laboratoires pharmaceutiques de notre client Merck sur un périmètre français pendant six années.
Le mode SaaS est-il adapté à une typologie particulière de clients ? Quels avantages pour le client ?
À l’inverse, je pense qu’il faut se demander quels sont les clients qui peuvent ne pas être intéressés par ce mode, c’est-à-dire ceux pour lesquels cela peut être difficile d’utiliser un tel mode.
C’est en particulier le cas pour tous les services d’État. Nous avons par exemple eu le Ministère des Transports comme client pour la gestion de sa papeterie interne. En tant qu’organe du Gouvernement, le Ministère ne fonctionne qu’avec des intranets. Dans ce contexte, le SaaS ne peut être utilisé. Il a ainsi été nécessaire que nous placions nos sources sur un de leurs serveurs, ce qui n’est pas habituel, pour qu’ils puissent internaliser cette fonction.
Il y a également tous les grands comptes du type PSA ou autres qui ne veulent pas dépendre d’un prestataire externe, dans ce cas également, nous avons des accords particuliers.
Enfin, notre solution étant en Full Web, nous sommes dépendants de la couverture Internet des zones dans lesquelles évoluent nos clients. Nous avons par exemple dernièrement perdu un contrat au Mozambique à cause de la mauvaise couverture Internet locale.
À part ces quelques exceptions, le mode SaaS me semble adapté à toutes les typologies de sociétés.
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Bio Express
Jean-François Serra est ingénieur
informaticien (ENSI de Besançon
promo 84). En 1988, il entre chez
un éditeur dont il devient
le Directeur Technique. Cette société
ayant été rachetée
par le groupe SAGE, il a alors créé
sa propre structure : Creasoft51
et a donc commencé à
faire des logiciels de gestion exclusivement
sur Internet en mode SaaS.
Site
Internet de présentation
du logiciel Stocknet : www.e-stocknet.com