Master E-Logistique et NTIC - Université de Versailles-Saint Quentin en Yvelines

Les années 1970 ont vu l'émergence dans les entreprises et les organisations aux USA puis en France de la logistique comme outil d'optimisation des flux physiques.

Au fil des ans, cette conception a évolué pour passer de celle d'outils opérationnels à celle d'outils de pilotage et d'information et l'université de VERSAILLES-SAINT QUENTIN en YVELINES s'est attachée à intégrer cette mutation, plus particulièrement dans le cadre de :la M.S.T. de GENIE LOGISTIQUE. (1990) puis d'un DESS de e-logistique et systèmes d'informations.

Dans le cadre de la nouvelle organisation des enseignements LMD, la nécessité de préserver ce travail et cette filière technologique d'excellence nous a conduit à proposer une intégration de la MST et du DESS dans cette réforme sous le forme :

d'une licence de Sciences et techniques de génie logistique dans les propositions concernant les licences d'économie et de management correspondant à la première année de la MST aménagée,
d'une spécialité «Sciences et techniques du génie logistique: e-logistique, systèmes d'information et NTIC», au sein du MASTER professionnel SETE mention : ingéniérie du développement durable de l'UVSQ

Ce MASTER qui a donc été habilité en 2004, a pour objectif d'intégrer dans un enseignement technologique et professionnel de haut niveau les impacts des NTIC, des contraintes d'écologie industrielle et des nécessités du développement durable sur le nouveau modèle productif (nouvelles compétences, changements organisationnels en particulier dans la logistique, les coûts financiers, l'évolution des emplois …).

Après le maintien de la MST à titre transitoire jusqu'en 2005-2006, notre formation en logistique sera complétée au niveau L.

1. Compétences à acquérir

Ces dernières années, la logistique, dont l'objectif est de mettre à la disposition du client le bon produit, au bon endroit et pour un coût déterminé, s'est peu à peu installée dans les entreprises comme un outil de coordination et de gestion. Les entreprises recherchent à présent à optimiser le management de la chaîne logistique (Supply chain management), c'est à dire le processus qui se déroule entre le moment où une demande est exprimée et celui où le client paye sa facture.
La norme X50 600, indique que cette démarche «permet, au travers d'une gestion rigoureuse des interfaces de transformer une succession d'opérations en un processus global intégré».
Ces dernières années de nouveaux objectifs apparaissent:

de créer un lien entre les concepteurs de logiciels de gestion de la chaîne logistique (sous une forme partielle ou globale) et les utilisateurs de ces outils informatiques,
d'aider les informaticiens à l'adaptation, au paramétrage et à la mise en place de ces matériaux,
de rédiger un cahier des charges fonctionnel des besoins réels de l'entreprise dans les domaines de la gestion des flux d'information,
de participer au choix des outils les mieux adaptés.
De sécuriser les échanges par des procédures précises et écrites.

Ils justifient notre demande de compléter la formation au niveau master en collaboration avec le département d'informatique et l'INRETS, les nouveaux métiers qui correspondent à cette formations'orientent vers :

la gestion de flux,
les projets «supply chain»,
la coordination infogistique (logistique et informatique),
la gestion «back office» (contrepoint logistique de la vente sur internet),
les missions de «e-procurement»,
la coordination des réseaux d'entreprises (liens entre fournisseurs, producteurs, clients)

Pour nos filières d'enseignement et de recherche, la nécessité de former des chercheurs et des enseignants en liaison avec le troisième cycle de gestion de l'université dans les domaines de la logistique et de la gestion des flux d'information.
Les besoins de gestionnaires sachant conjuguer dans le cadre de l'organisation et de la logistique globale des entreprises ou organisations, la gestion "optimale" de tous les flux, les réflexions et l'évaluation de la qualité est attestée par la participation des associations professionnelles et des entreprises associés à notre comité de pilotage:

2. Débouchés professionnels

La dernière enquête réalisée par l'ASLOG (Association française pour la logistique) montre que les besoins en formation en gestion de flux sont de deux ordres:

1. La gestion des flux physiques,
2. La gestion des activités de supports.

En particulier, pour piloter les flux physiques et maîtriser les stocks, il est nécessaire de faire appel à de nouveaux outils de gestion des flux d'information. Ces logiciels, qui viennent à l'origine de la GPAO (Gestion de production assistée par ordinateur), ont vu leurs domaines d'application s'élargir à la gestion des interfaces avec les fournisseurs, avec les prestataires, mais surtout avec les clients.
Pour choisir, installer, utiliser ces ERP (Enterprise ressources planning) ou SCM (Supply chain management) les entreprises ont besoin de personnel formé.
D'autre part, cette gestion passe également par des moyens de communication adaptés: Réseaux à valeur ajoutés (RVA), internet, échanges de données informatisées (EDI) … Ainsi que par les outils permettant d'identifier et d'assurer la traçabilitédes échanges: Imprimantes pour codes à barres, scanners pour en assurer la lecture …
La maîtrise de cette traçabilité doit permettre aux entreprises de pouvoir assurer la sécurité de leurs échanges de flux physiques et d'information. C'est actuellement pour cette deuxième catégorie de logisticien dont les offres restent le plus vacantes par manque de personnel formé.

3 Secteurs d'activité

Pour nos filières d'enseignement et de recherche, la nécessité de former des chercheurs et des enseignants en liaison dans les domaines de la logistique et de la gestion des flux d'information.

Les besoins de gestionnaires sachant conjuguer dans le cadre de l'organisation et de la logistique globale des entreprises ou organisations, la gestion "optimale" de tous les flux, les réflexions et l'évaluation de la qualité est attestée par la participation de nombreux enseignants professionnels, de professeurs associés ( Y Le DENN ancien
président de l"ASLOG ...), des associations professionnelles et des entreprises associés à notre comité de pilotage.