Depolabo, dépositaire pharmaceutique de référence
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29/04/2010
Au-delà de l'offre logistique habituelle du dépositaire pharmaceutique, Depolabo déploie une offre full services, incorporant des prestations de vente, de marketing, la facturation / encaissement et tout un panel de services additionnels à valeur ajoutée.
Régis par l'article R.5124-2.4 du Code de la Santé Publique, les dépositaires sont des distributeurs pour le compte des entreprises de santé : les laboratoires pharmaceutiques. Ceux-ci leur confient leurs produits par contrat de gré à gré : les dépositaires ne sont donc pas propriétaires du stock qu'ils gèrent, et agissent d'ordre et pour le compte des laboratoires pour un secteur géographique et pour des prestations de services contractuellement définies. Leur activité est exercée par des opérateurs indépendants, mais aussi par des filiales de laboratoires.
Le dépositaire approvisionne chaque jour et sur l'ensemble du territoire les établissements de santé publics et privés, les agences de répartition, les pharmacies d'officine et d'autres acteurs de santé. Les réseaux et infrastructures des dépositaires permettent la prise en charge du médicament dès sa sortie de production et son acheminement dans les meilleures conditions et en toute traçabilité vers les points de répartition et de dispensation. Le dépositaire gère en outre un stock avancé de médicaments qui permet de faire face à la demande, en toutes circonstances.
Le dépositaire est donc un prestataire de services : il agit à cette fin pour le compte des laboratoires pharmaceutiques qui lui ont confié le stockage et la distribution de leurs médicaments, princeps ou génériques, produits de santé ou dispositifs médicaux. Il possède les autorisations de distribution de toutes les catégories de produits, jusqu'aux plus complexes. Ses prestations couvrent des aspects très diversifiés, depuis la réception des produits de santé, la gestion des stocks, les opérations de vignetage, dévignetage, revignetage… jusqu'à la facturation et l'encaissement auprès de la clientèle, la gestion des retours, l'organisation des destructions de produits, les astreintes logistiques…
Depolabo, dépositaire filiale d'Alliance Healthcare
Dépositaire pharmaceutique fondé en 1957 à Marseille et membre depuis le 1er décembre 2008 d'Alliance Healthcare, c'est-à-dire de la division distribution et répartition du groupe Alliance Boots, Depolabo représente environ 17 % des volumes de médicaments distribués en France. « Depolabo est co-leader du marché français», affirme Frédéric Vidal, directeur du site de Depolabo à Chaponnay, près de Lyon. Il ajoute : « Depolabo est leader, de la distribution à l'hôpital, et premier acteur indépendant des grossistes répartiteurs pour le flux direct à l'officine ». Ce dépositaire assure la mise à disposition des médicaments et autres produits de santé auprès des distributeurs (les grossistes répartiteurs) et des dispensateurs du médicament (pharmacies d'officine, établissements hospitaliers publics et privés) chargés de les délivrer aux patients, et ce, au travers de deux réseaux : l'un orienté vers les médicaments princeps (remboursés par la Sécurité Sociale), l'autre dédié aux produits OTC (Over The Counter), c'est-à-dire aux médicaments en vente libre, éventuellement en présentoir, sans ordonnance, et non pris en charge par la Sécurité Sociale. Ces deux réseaux s'appuient sur un Call Center voué à accompagner et dynamiser les ventes.
Intégré dans la Supply Chain du médicament et partenaire des laboratoires pharmaceutiques, Depolabo prend en charge les médicaments dès leur sortie de production. « Nous sommes à même de les réceptionner d'où qu'ils viennent, et de les distribuer sur le marché français et dans tout autre pays », commente Frédéric Vidal. Partenaire des laboratoires, Depolabo effectue en leur nom de multiples opérations commerciales et marketing auprès des professionnels de santé. Il intervient par conséquent à toutes les étapes de la chaîne de valeur du laboratoire pour découvrir, produire, promouvoir (par des actions marketing), vendre (avec sa propre force de vente sédentaire ou mobile en pharmacie), distribuer, facturer, et in fine améliorer la qualité de vie des patients.
2007 |
2008 |
|
Chiffre
d'affaires distribué pour le
compte de ses clients laboratoires (milliards
d'euros) |
4,4 |
5,017 |
Commandes
livrées (millions) |
1,24 |
1,6 |
Nombre
d'unités distribuées (millions
d'unités) |
495 |
515 |
Chiffre
d'affaires encaissé pour le compte
de ses clients laboratoires (milliards d'euros) |
2,26 |
2,7 |
Nombre
de factures émises pour le compte de
ses clients laboratoires (milliards d'euros) |
1,87 |
1,97 |
Les chiffres clés de Depolabo
La Supply Chain de Depolabo
Les dépositaires garantissent la gestion continue des flux de distribution de l'amont vers l'aval dans le respect des textes réglementaires (Bonnes pratiques de distribution, bonnes pratiques de fabrication indispensables notamment aux opérations de revignetage) et des pratiques normatives (ISO 9001) : réception des produits de santé, gestion des stocks, distribution des médicaments, maîtrise du transport.
Pour sa part, avec 680 employés, Depolabo dispose de cinq plates-formes de distribution réparties à travers la France, à Glisy près d'Amiens, Angers, Arras, Blois et Lyon-Chaponnay, et agit pour le compte de 70 clients (en l'occurrence les laboratoires). Le site d'Amiens est en fait celui d'Alloga France : il provient du rachat de Depolabo par Alliance Boots. Aujourd'hui, Laurent Verney, Président de Depolabo se trouve également à la tête d'Alloga France et pilote le développement européen de la branche dépositaire du groupe représentée sur le territoire métropolitain par ses deux filiales (Depolabo et Alloga).
Superficie
(m²) |
Zone
de froid (m²) |
|
Lyon | 28
000 |
1
000 |
Arras | 25
000 |
450 |
Angers | 20
000 |
450 |
Blois | 13
000 |
1
400 |
Amiens (Alloga) | 33
000 |
1
200 |
Les plates-formes de distribution de Depolabo
Ces sites représentent 108 000 m² de surface de stockage et de préparation de commandes. Entièrement climatisés, ils garantissent le respect des températures entre 15 et 25 °C. Au sein de ces espaces, 4 500 m² de chambres froides autorisent le stockage des médicaments sous température contrôlée.
Les flux qui traversent ces plates-formes logistiques prennent naissance dans les unités de production des laboratoires pharmaceutiques ou des façonniers : leurs usines approvisionnent les sites de Depolabo où les commandes sont préparées et expédiées directement vers les officines, les grossistes répartiteurs (livrés une fois par semaine), les grandes et moyennes surfaces (cas des produits parapharmaceutiques), des dépositaires secondaires et autres groupements de pharmaciens qui redistribuent les produits aux officines appartenant à chacun de ces groupements, les hôpitaux, enfin les professionnels de santé susceptibles de recevoir des échantillons gratuits. Depolabo est en outre sollicité par certains laboratoires pour distribuer à leurs délégués médicaux la documentation marketing (brochures, posters, clés USB, agendas, blocs-notes, etc.) dont ils ont besoin pour exécuter convenablement leur tâche.
Selon Frédéric Vidal, «chaque client (un laboratoire pharmaceutique) confie ses produits à l'une de nos plates-formes, et celle-ci assure leur distribution dans la France entière. Ainsi seuls 27 des 70 clients de Depolabo sont présents sur le site de Lyon-Chaponnay. Et certains de d'entre ceux-ci ne distribuent leurs produits qu'au travers de la plate-forme de Lyon, exclusivement ».
Le site Depolabo de Lyon-Chaponnay
Le site de Lyon (28 000 m²) a été créé en 2002 et a connu une extension en 2006. Il comporte 13 quais de réception et 13 autres quais d'expédition, une zone de préparation de commandes de 7 800 m², une zone de stockage de 17 800 m² avec 23 000 emplacements de palettes, un entrepôt froid de 1 000 m² renfermant 375 emplacements de picking et 655 emplacements de réserve. Ici travaillent une centaine de personnes en deux équipes dont les horaires se chevauchent (pendant la journée) et 15 à 20 % d'intérimaires pour satisfaire la variabilité d'activités à court terme (débuts et fins de mois) et à moyen terme.
Les commandes reçues par EDI, voire par fax, le soir sont servies le lendemain, tandis que celles réceptionnées dans la journée, le sont dans la journée même. La gestion logistique est assurée en mode FEFO (First Expired, First Out, le premier lot à expirer est le premier à sortir) avec l'aide du logiciel de gestion d'entrepôt Exceed qui a été édité par EXE technologies. Cet éditeur a été repris par SSA Global en décembre 2003, lui-même racheté par Infor en mai 2006. « Il n'empêche que pour un laboratoire pharmaceutique particulier, nous utilisons directement son logiciel, en l'occurrence SAP, pour les réceptions », admet Frédéric Vidal : « nous réalisons dans ce cas une double réception, de façon à pouvoir préparer ensuite les commandes avec notre propre logiciel ».
« Notre site est sécurisé », poursuit Frédéric Vidal : « il est équipé d'un système de détection d'incendie mis en place selon les référentiels APSAD… » (APSAD : anciennement Assemblée Plénière des Sociétés d'Assurances Dommages, devenu une marque collective délivrée par le CNPP, Centre National de Prévention et de Protection), «… et d'un système d'extinction d'incendie conforme à la règle NFPA (National Fire Protection Association) ». Le site est par ailleurs entièrement climatisé par des pompes à chaleur garantissant le respect des températures de +15 °C à +25°C dans l'entrepôt. « Le site est également supervisé par une GTC (Gestion Technique Centralisée) et par une GTB (Gestion Technique du Bâtiment) reliées à une télésurveillance 24 heures/24 », précise notre hôte. Il indique que « la sécurité du site est assurée par un système de protection périmétrique (détection par sabot) et volumétrique (détection radar) ».
La plate-forme de Chaponnay est constituée de grandes zones de stockage de produits de santé dont le taux de rotation moyen est de 2 mois. Leur réapprovisionnement est essentiellement poussé par les clients : les laboratoires pharmaceutiques ont naturellement connaissance des stocks (puisqu'ils leur appartiennent). Il arrive toutefois que certains flux soient tirés par la demande. L'objectif est de conserver dans l'entrepôt un volume de stock de sécurité piloté par l'historique des ventes, et de ne jamais risquer d'être en rupture.
Pour mener à bien la préparation de commandes, on opère par vagues (un seul prélèvement d'un même produit pour différents clients, suivi d'un tri mécanisé par transporteur) et l'on prélève, soit des cartons complets si la commande le justifie, soit des unités (en l'occurrence des boîtes de médicaments) dans une zone de picking de détail à la température ambiante. Il comprend également une ligne de préparation mécanisée de commandes.
Le site comporte deux zones particulières
: la chambre froide, et la zone adjacente des
produits stupéfiants (morphine…).
La zone des retours est quant à elle appelée
à récupérer des médicaments
faisant l'objet d'une réclamation
ou d'un refus du pharmacien destinataire,
en raison d'une difficulté rencontrée
lors du transport ou d'un problème
purement commercial avec le laboratoire pharmaceutique.
Ces retours sont détruits la plupart du
temps en respect des indications du laboratoire
pharmaceutique qui en est le propriétaire.
« Nous traitons environ 2 600 commandes par jour, soit 13 000 à 18 000 lignes de commandes, dont 300 à 500 commandes de produits froids et quelques 200 commandes par jour de stupéfiants », indique Frédéric Vidal : « ce sont 10 000 à 12 000 colis qui sont expédiés chaque jour ». Concrètement, cette plate-forme expédie en moyenne chaque jour 5 500 à 9 000 colis standards, 2 000 à 4 000 colis détail, 80 à 150 palettes complètes. Pour l'essentiel (plus de 88 %) d'entre elles, les livraisons s'effectuent par messagerie et transport par lots, l'express ne représentant que 8 % des modes de livraison (le lendemain avant 13 heures pour la pharmacie et l'hôpital), et les transports frigorifiques environ 4 %.
« Le pharmacien nous passe commande périodiquement pour réapprovisionner son propre stock. Il peut également nous solliciter en urgence lorsque son grossiste répartiteur est en rupture », explique Frédéric Vidal. Il se donne alors au plus deux jours pour préparer la commande du pharmacien d'officine et un jour pour la livrer. Quid de l'hôpital ? Toute commande reçue avant midi part le soir même, et toute commande urgente reçue aujourd'hui avant 15 heures doit partir le soir même… Sachant que pour certaines grandes centrales hospitalières telles que celle de l'AP-HP (Nanterre), Depolabo peut être amené à traiter des commandes cadencées de façon similaire à ce qui se pratique usuellement pour les Grandes et moyennes surfaces (prises de rendez-vous…). Et le grossiste répartiteur ? Il est livré une fois par semaine, toujours le même jour de la semaine.
Jean-Claude Festinger
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