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Article proposé par : Logi-cité : Expériences et présence du futur en logistique

L’identification automatique d’un produit, d’un composant, d’une palette… passe par la reconnaissance par un lecteur d’une étiquette.

La technologie RFID est intéressante, très high-tech. Son coût (et notamment le coût de chaque tag “perdu”) me semble exhorbitant pour un industriel. Les perspectives de croissance du secteur sont revues d’ailleurs à la baisse pour 2009. Seules les industries légalement obligées devraient pour l’instant se tourner vers cette technologie.

L’industrie pharmaceutique est très sollicitée en terme de traçabilité et n’a pas choisi la puce RFID mais le code DataMatrix.

L’industrie pharmaceutique est ces temps-ci en plein travail pour se conformer aux nouvelles exigences réglementaires de traçabilité des médicaments à usage humain. L’idée est de se mettre en conformité avec un avis de l’AFFSAPS publié en mars 2007.

Ainsi, le conditionnement du produit doit obligatoirement mentionner le code du produit (CIP13) remis en gros lors de l’autorisation de mise sur le marché, le numéro de lot et la date de péremption.

Les acteurs de ce secteurs peuvent s’ils le souhaitent inclure plus d’informations, à condition qu’elles soient clairement identifiées.

Le marquage retenu est le code DataMatrix ECC200, standardisé par GS1. Ce code à deux dimensions permet de stocker beaucoup d’informations et si on utilise ECC200, on peut même avoir recours à un algorithme de correction d’erreur s’il a été partiellement effacé.



Le calendrier donne jusqu’à 2011 pour réaliser les transformations nécessaires. Le chantier est colossal, puisqu’il faut adapter les chaînes de fabrication/conditionnement, les systèmes d’information liés au transport/dispatching et les systèmes de gestion des pharmacies (points de vente).

Des informations plus détaillées sont disponibles auprès du Club Inter Pharmaceutique.

Cette démarche d’un pan entier d’industrie peut servir de base de réflexion à des industriels qui s’interrogent sur les moyens de traçabilité qu’il souhaitent mettre en œuvre.

Il ne faut pas forcément céder aux sirènes de la haute-technologie : des solutions standardisées existent déjà. Elles sont puissantes et peu couteuses.

Cela peut même libérer plus de budget pour l’analyse et la mise en oeuvre de toutes les méthodes de travail et outils qui restent nécessaires, au delà de la simple opération d’étiquetage.


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