Publications > GTF > Artéva standardise des solutions complexes avec le GTF
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25/04/20217
Acteur majeur dans l’intégration de données, Artéva est membre du GTF (Groupement des Transporteurs Français) depuis le début de l'année 2017.
Patrick Cahurel, Directeur des Opérations, explique les liens informatiques existants entre les acteurs de la chaîne logistique… qui ont tout intérêt à communiquer au moyen de messages normalisés.
Depuis 2006, Artéva accompagne les leaders du eCommerce, de la Logistique ou de l'Industrie dans la mise en place et l’optimisation de leurs flux EDI/EAI (échange de données informatisées et intégration d'applications d’entreprise) et la dématérialisation des factures électroniques. D'un métier à l’autre, elle poursuit son développement dans la mise en relation des acteurs de la chaîne logistique, avec deux pôles d’activité : l’intégration de la solution GCI TradeXpress éditée par Generix Group d’une part, et l’éditeur de l’offre SaaS Orchestrade d’autre part.
Optimiser ses flux avec INOVERT
Pour Patrick Cahurel et son collègue Didier D’Acunto, expert EDI participant aux réunions de l’association, ce groupe de travail représente un comité unique en France, soit une source d'informations indispensables sur ces métiers fortement imbriqués. « Le GTF nous apporte beaucoup, mais l’inverse est également vrai. Chaque adhérent enrichit les travaux du comité technique des remontés de ses clients, des besoins exprimés par les donneurs d'ordres et les transporteurs », note ce dernier, qui développe un rôle de conseil, voire de promotion des messages normalisés INOVERT (INternational OVERland Transport) du GTF. « Cette semaine par exemple, j'ai été sollicité par un industriel qui voulait mettre en place un EDI avec des transporteurs, donc en évaluer la faisabilité et le coût, dans l'optique d'optimiser ses flux et sa chaîne logistique. Nous lui avons conseillé de se rapprocher du GTF pour s'appuyer sur des normes qui sont partagées par l'ensemble des transporteurs français. »
« L'EDI, c'est de l'échange, ajoute Patrick Cahurel. En tant qu’intégrateur, nous avons évidemment intérêt à promouvoir des standards de communication validés par tous. C'est pourquoi nous incitons nos clients à privilégier les formats normalisés INOVERT, qui sont adaptés à leur secteur d'activité et aux différentes contraintes métier qu'ils sont susceptibles de rencontrer. Pour un chargeur, il est à la fois plus simple et plus économique de communiquer avec ses partenaires selon des messages communs, structurés. Dans cette démarche, il industrialise sa relation avec ses prestataires, plutôt que de développer une informatique et des processus spécifiques à chacun. »
Base partagée sous blockchain
INOVERT, ce langage commun constitué entre les transporteurs, leurs sous-traitants et les chargeurs, évolue continuellement. Sa dernière version 4.0 intègre plus d'informations sur les diverses prestations de transport et les demandes d’enlèvement, par exemple. « Ces développements nous permettent de déployer des solutions de plus en plus complexes, de manière standardisée. Tout comme nos clients, nous gagnons du temps en tant qu’intégrateur, car nous limitons les développements sur mesure », relève Patrick Cahurel.
L’histoire d’INOVERT pourrait se poursuivre au rythme de la “blockchain”, une technologie de stockage et de transmission d’informations fonctionnant sans organe central de contrôle. Une blockchain privée, partagée par ses utilisateurs, contient l’historique de tous les échanges effectués depuis sa création. Une telle logique pourrait être appliqué au secteur du transport. « Ce sujet représente en tout cas une piste de réflexion au sein du GTF, explique Didier D’Acunto. Une base de données décentralisée pourrait permettre de fiabiliser la transmission des données dans l’EDI, via un ensemble de messages qui y seraient stockés ». Et de relever d’autres pistes de réflexions en cours, comme la lettre de voiture électronique… « Nous réfléchissons à la mise en place de documents de transport dématérialisés. INOVERT pourrait jouer un rôle dans la conception de ces e-CMR, et permettre des expéditions mieux contrôlées, en temps réel, avec des documents prouvant la prise en charge et la livraison des colis. »