|
|
Les
avantages du transport
intermodal
Aujourd’hui, la maîtrise
des techniques intermodales
peut apporter des avantages
à ceux qui mettent ces
techniques en oeuvre sous
l’angle de la logistique.
Si le conteneur est lié
de façon indissociable
à l’intermodal, il n’est
plus seulement l’unité
de transport intermodal
(UTI) qui permet de combiner
différents modes de transport
: route, fer, mer, voie
d’eau, air. Il est devenu
une unité logistique intermodale
(ULI) qui permet d’accroître
la performance globale
en logistique, transport,
stockage, entreposage,
manutention. On est passé
du transport de conteneurs
à des stratégies intermodales
qui combinent des modes
transports successifs,
les capacités des voies,
ports et aéroports, les
retours à vide massifs
dus au déséquilibre du
commerce mondial... L’utilisation
du conteneur dans le cadre
du transport intermodal
conduit les opérateurs
à mettre en oeuvre des
stratégies logistiques
pour optimiser leur efficacité
et leurs coûts, des stratégies
qui doivent être gagnantes
pour le secteur transport
logistique mais aussi
pour l’économie en général.
|
|
|
|
|
|
|
|
Sécurisation
et facilitation de la
chaîne logistique globale
La sécurisation des échanges
de marchandises existe
depuis 3500 ans avec les
premières routes commerciales
terrestres et maritimes
déjà escortées à l’époque.
Le danger relevait alors
du pillage. Les attentats
du 11 septembre 2001 marquent
un changement idéologique
majeur puisque la menace
relève d’un terrorisme
civilisationnel où le
flux de transport devient
à la fois le support de
la nuisance et le vecteur
de la destruction (Greenberg
[2006], Sheffi, Rice [2003],
Walkenshort, Dihel [2002],
OECD [2002]). Le terreau
idéologique des intentions
terroristes est de vouloir
frapper les consciences
par le nombre de victimes
tout en enrayant le système
planétaire d’échanges
afin de remettre en cause
in fine le modèle capitaliste
dominant d’obédience libérale.
Le flux devient la cible,
le conteneur le support
de l’attaque, le port
le réceptacle (The Economist
[2001], Sheffi [2001]),
d’où la volonté des institutions
internationales de tout
faire pour renforcer la
« seacurity » (Van de
Voort [2003]).
|
|
|