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WMS et TMS: faut-il passer au mode SaaS ?

  INTERVIEW

‘‘Le choix entre SaaS et licence dépend avant tout des attentes du client, de sa saisonnalité et de sa croissance’’ F.BOIZARD, Hardis

Florent BOIZARD, Chef de Produit Solutions Logistiques chez Hardis

Interview de Florent BOIZARD, Chef de Produit Solutions Logistiques chez Hardis
Réalisée le 14/01/2014 par Frédéric LEGRAS, Directeur du Portail FAQ Logistique dans le cadre du dossier thématique «TMS et WMS : faut-il passer au mode SaaS ?».



Votre offre WMS et TMS est proposée aussi bien en mode licence qu’en mode SaaS. Quelles différences pour vos clients ?

Nos solutions Reflex WMS et Reflex TMS sont effectivement disponibles en mode licence pure, licence + hébergement ou en mode SaaS.

En mode licence pure, le logiciel appartient au client. Les solutions sont installées et hébergées sur ses serveurs.

En mode licence + hébergement, là encore le logiciel appartient au client. Mais la solution est installée sur des serveurs hébergés dans nos propres datacenter. Nous prenons en charge l’exploitation des infrastructures informatiques, en contrepartie de quoi le client nous verse un loyer.

En mode SaaS, nous proposons nos solutions sous forme d’un service : le logiciel, sa maintenance et l’hébergement sont intégrés dans un loyer. Il n’y a pas de licence à acquérir : le client n’est pas propriétaire du logiciel mais en est simplement utilisateur.

Quel que soit le mode choisi par le client, il dispose du même niveau de couverture fonctionnelle

Dans ces trois modes, le logiciel dispose de toute sa complétude fonctionnelle.


  Autres contributions

Jérôme BOUR, DDS Logistics
‘‘ Les prospects sont très matures vis-à-vis du SaaS. Ils en appréhendent à la fois les bénéfices et les limites ’’

Evelyne RAYNAUD, a-SIS
‘‘ Aujourd’hui le marché veut avoir le choix entre SaaS et Licence ’’

Jean-Charles DECONNINCK, Generix Group
‘‘ Le SaaS constitue le moyen même de construction de notre offre de collaboration au sein de la Supply Chain ’’

Fabrice MAQUIGNON, WKTS - Transwide
‘‘ Le SaaS nous permet de mettre en place très rapidement l’exécution opérationnelle du transport, particulièrement génératrice de gains pour les chargeurs ’’

Yvan KELLER, bp2r
‘‘ La question à se poser est la suivante : a-t-on besoin d’un outil de gestion ou de production? ’’

Steven WALLIS, MobileIT
‘‘ Le mode SaaS peut conduire les entreprises à s'équiper d'un WMS plus rapidement qu'elles ne l'auraient fait autrement ’’

Florian CIMETIERE, ITinSell
‘‘ Avec le SaaS, le client s’affranchit des risques d’obsolescence de la solution ’’

Jean-François SERRA, Creasoft51
‘‘ Avec le SaaS, nous facturons nos clients en fonction du nombre d’écrans consultés ’’

Vincent LE BRIS, Transporeon
‘‘ Avec le mode SaaS, les transporteurs , industriels ou distributeurs ont simplement besoin d’une connexion Internet pour accéder à nos solution ’’

Avec le SaaS, les possibilités de développement spécifiques doivent cependant être limitées…

Pas vraiment. Un WMS ou un TMS, comme la quasi-totalité des logiciels doit s’intégrer dans un écosystème informatique existant : il doit s’interfacer avec d’autres logiciels, quand il ne doit pas être adapté pour répondre à certains besoins spécifiques, propres à chaque entreprise. Nous ne pouvons donc pas exiger d’un client qu’il aille vers un fonctionnement 100% standard, c’est parfois un facteur de différenciation entres les acteurs d’un même secteur. Nos logiciels ont une couverture fonctionnelle étendue, mais il nous arrive de réaliser des personnalisations, quel que soit le mode choisi par nos clients.


Justement, à quelles typologies d’entreprises le SaaS est-il particulièrement adapté ?

Avec le SaaS, le client n’a aucun investissement initial à faire. Il n’a pas non plus à se préoccuper de maintenir ou de faire évoluer les infrastructures informatiques nécessaires au fonctionnement du logiciel.

Ce mode séduit donc les entreprises dont les équipes informatiques sont réduites. En outre, dans la mesure où le SaaS induit un paiement à l’usage, il est particulièrement intéressant pour les entreprises en forte croissance (montée en puissance en fonction des besoins) ou dont l’activité est fortement saisonnière (flexibilité en termes de nombre d’utilisateurs, à la hausse ou à la baisse, en fonction du niveau d’activité).

En termes de secteurs, le marché qui s’équipe aujourd’hui le plus fortement en solutions SaaS est celui des prestataires logistiques. Ils ont en effet de nouvelles activités à créer régulièrement, tandis que d’autres disparaissent. Ils souhaitent en outre se concentrer sur leur cœur de métier plutôt que sur l’informatique.


De quelle unité dépend la facturation de vos clients ?

L’unité d’œuvre que nous utilisons est le nombre d’utilisateurs simultanés. Nous avons en effet choisi de nous aligner sur le principal coût dans l’entrepôt à savoir la masse salariale. Ce nombre d’utilisateurs peut varier chaque mois.




Au-delà des loyers mensuels, sur quels coûts fixes un client doit il compter lorsqu'il adopte une telle solution ?

Quel que soit le mode de commercialisation, il y a un coût fixe de démarrage qui comprend la mise en œuvre du logiciel (paramétrage, connecteurs avec d’autres logiciels, accompagnement pour les tests et au démarrage, etc.) et la formation.

Tout le reste (mises à jour corrective et évolutive du logiciel, exploitation et sécurisation des infrastructures informatiques…) est inclus dans les loyers mensuels.


Comment votre société se positionne-t-elle vis-à-vis du SaaS ?

Le marché a bien intégré le mode SaaS. De notre côté, nous ne cherchons pas à privilégier un modèle plutôt qu’un autre. Le choix d’un mode dépend avant tout des besoins, attentes et enjeux du client. Dans la majorité des appels d’offres, l’orientation a déjà été définie par le client.

Nous proposons le mode hébergé et locatif depuis 2001, parce qu’il permet à nos clients de ne pas avoir à se préoccuper de l’exploitation informatique. Le mode SaaS est quant à lui proposé depuis 2011, pour offrir encore plus de flexibilité.

Sur le marché français, nous avons la particularité de fournir une solution 100 % interne : nous sommes éditeur de logiciels, intégrateur mais également hébergeur de nos solutions. Nous disposons de 3 datacenters en France, interconnectés en très haut débit et entièrement redondés. Et nos clients ont à leur disposition un support 24/24 et 7/7. Nous pouvons ainsi garantir un engagement incomparable dans la mesure où la responsabilité n’est pas partagée avec des tiers.


Quid de la sécurité et de la confidentialité ?

Nos serveurs sont centralisés en Rhône-Alpes. Nous déployons des lignes sécurisées et cryptées entre les sites de nos clients et nos datacenter, afin d’offrir une sécurité maximale à nos clients.

Dans nos datacenter nous hébergeons tout ou partie du système d’information de plusieurs centaines de clients. A chacun d’entre eux sont associées des instances étanches de base de données. Cela nous permet de garantir qu’un client ne peut avoir accès aux données d’un autre.


Pour aller plus loin


Bio Express

Florent Boizard bénéficie de 10 ans d'expériences dans le domaine des systèmes d'information logistiques. Diplômé de l’école Arts et Métiers ParisTech (ENSAM), il débute sa carrière aux Galeries Lafayette où il passe 2 ans comme chef de projet logistique. En 2005, il rejoint le groupe Hardis, comme consultant SI logistique. Puis, il devient responsable de l'innovation en 2008 et responsable du consulting en 2009.

Nommé chef de produit depuis 2012, il a pour principale mission de définir les nouvelles orientations stratégiques, fonctionnelles et technologiques de la gamme Reflex. A ce poste, il encadre les équipes R&D, consulting avant-vente et consulting projet, soit 60 personnes sur les 150 que compte le département Solutions Logistiques.

Site Internet d'Hardis : www.hardis-group.com


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