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Storopack : Un indicateur dans la jungle du bio


Storopack


Metzingen, le 12/07/2010.

Si l'on veut acheter des produits écologiques, on peut faire son choix dans une offre qui s'accroît avec une extrême rapidité. C'est tout aussi valable pour les articles d'emballage et les produits auxiliaires d'emballage fabriqués en bio-plastique.

Toutefois, le côté problématique d'une phase de boom se révèle aussi ici: tant que le marché n'est pas parvenu à un accord sur les normes, il est judicieux d'examiner soigneusement, avant de s'approvisionner, ce que valent les divers engagements des produits. Ceci se comprend mieux en prenant l'exemple des coussins d'air destinés à fixer les marchandises dans leur colis d'expédition.

La légèreté de l'empreinte de CO2 laissée par un produit dépend de l'importance des émissions de gaz à effet de serre causées par la production, la distribution, l'utilisation et l'élimination de la marchandise. Le transport renforce donc l'empreinte de CO2. Si les marchandises sont expédiées avec du matériel de remplissage et de rembourrage en matières premières renouvelables, il en résulte, par comparaison, un effet compensatoire sur le bilan écologique. Depuis 2007, les entreprises à la recherche de matériaux répondant à cette norme trouvent de plus en plus de films de rembourrage à air, dotés de labels bio.

Mais attention: toutes les offres ainsi étiquetées ne remplissent pas l'attente de l'acheteur qui souhaite un produit provenant de ressources renouvelables. Bien au contraire, elles peuvent être intégralement constituées de polyéthylène standard (PE) dont la matière première est le pétrole. Ce malentendu peut survenir parce qu'il existe de multiples définitions du bio-plastique.




Fraude au label

Pour certains, la caractéristique essentielle est la base du matériau: elle doit provenir de ressources renouvelables. D'autre part, il existe une définition dotant un plastique de l'additif „bio“, dès qu'il est dégradable. Il peut être constitué de matériaux renouvelables, mais il ne doit pas forcément l'être.

Les entreprises industrielles et commerciales s'étant fixé pour objectif une plus grande durabilité sont confrontées à la tâche de trouver, dans la jungle des produits bio, les produits répondant à leurs propres exigences. A elle seule, la dénomination peut induire en erreur: il est bien connu que l'on ne peut faire breveter des termes comme bio, „compostable “ ou „biodégradable“.


L'utilisation méthodique du bio est plus coûteuse

Pour rendre sa logistique "plus verte", on misera en règle générale sur les deux caractéristiques, c'est-à-dire sur les rembourrages qui sont à la fois compostables et à base de ressources renouvelables. En ce qui concerne la base du matériau, on n'y est pas encore parvenu intégralement. En l'état des connaissances actuelles, les rembourrages en matériaux 100 % renouvelables n'existent pas encore. Comme pour de nombreuses matières plastiques à base bio, on ajoute des composants synthétiques afin d'obtenir les caractéristiques exigées pour l'utilisation.

Un avantage en matière de durabilité a son prix: pour le coussin d'air de provenance agricole, il faut payer nettement plus que pour la marchandise entièrement synthétique. Ceci est dû, d'une part, au prix élevé de la matière de base. De l'autre, à la consommation de matériau: le film bio utilisable pour le transport doit encore présenter une épaisseur quasiment double pour atteindre une qualité compétitive en ce qui concerne, par exemple, l'étanchéité, qui est assurée aujourd'hui par des rembourrages à air en PE co-extrudé de seulement 25 µ.


Invisible ne signifie pas non toxique

Il est bon qu'il existe encore sur le marché des alternatives bio encore moins coûteuses, penseront certains acheteurs. Celles-ci ne sont certes que dégradables, mais c'est déjà une bonne chose. Ainsi, au bout de cinq ans, il ne reste finalement plus rien de visible du produit d'emballage jeté après usage. Le problème des déchets visibles se dissout pour ainsi dire. Il reste à savoir en quels composants.

Parmi les additifs mélangés à une matière de plastique pour influer de la façon souhaitée sur sa dégradation, figurent souvent des substances toxiques pour l'environnement. Les matériaux appelés oxo-biodégradables se sont fait une réputation douteuse. En règle générale, il s'agit de matériaux à base de 100% polyéthylène (PE), auxquelles sont ajoutées des liaisons métalliques. Selon les indications fournies par l'association European Bioplastics (Berlin), la législation européenne classe certains de ces additifs dans la catégorie des matières dangereuses. On y a, par exemple, décelé du cobalt.


Le logo à la plantule est préférable

Bien entendu, c'est seulement valable pour une partie limitée des matières plastiques compostables. Pour exclure celles-ci de l'achat, il existe un moyen efficace: la certification selon la norme européenne 13432 qui contrôle la caractéristique de compostabilité. Cette norme est valable dans toute l'Union Européenne. Le logo à la plantule lui sert de signe de reconnaissance en Allemagne, aux Pays-Bas, en Grande-Bretagne, en Pologne ainsi qu'en Suisse.

Pour les rembourrages à air dotés de ce logo, il est prouvé que la biomasse restant après leur décomposition ne contient ni substances toxiques organiques comme la dioxine, ni métaux lourds comme le plomb, le mercure, le cobalt ou le cadmium. Ces rembourrages à air peuvent être recyclés dans une installation industrielle de compostage, c'est-à-dire qu'ils se décomposent en six à douze semaines, en eau, gaz carbonique et biomasse dans certaines conditions de chaleur et d'humidité. Un test de compatibilité avec les végétaux a été réalisé.


Il vaut mieux se lancer dès maintenant

Les rembourrages à air bio apporteront bientôt leur contribution à la logistique verte. La capacité de production des matières premières bio renouvelables connaît une croissance exponentielle dans le monde, la contrainte de réduire drastiquement les émissions de CO2 et notre dépendance du pétrole est un thème traité quotidiennement dans les informations. Les ménages privés qui se mettent intégralement à la nourriture bio et exigent des emballages bio forceront l'industrie à progresser. Et qui n'est pas de la partie, ratera le coche.

Personne ne contestera qu'il est bon et rémunérateur de se donner pour objectif de produire un matériau durable. Storopack a décidé de contribuer à ce développement. En incluant toutes les conséquences: Airplus Bio n'est pas seulement compostable selon la norme européenne 13432. Sa matière première de base provient aussi de ressources renouvelables. Les clients finaux savent apprécier l'engagement de l'entreprise en matière environnementale. Et ils sont disposés à payer plus pour cela: c'est d'ailleurs ainsi que la banane bio a fait son apparition chez les discounters.

L'auteur: Fred Straver est manager international du produit Airplus de Storopack.


 

Storopack Packaging Division

Storopack est le principal fabricant et prestataire de services des secteurs des emballages de protection et de transport ainsi que des pièces moulées en mousses expansées.
Exerçant ses activités à l'échelon mondial, le groupe d'entreprises dont le siège se trouve à Metzingen (Allemagne) exécute ses prestations dans trois Divisions : Molding, Packaging et Logistics. La division Packaging est spécialiste du marché du calage et conçoit des lignes d'emballage personnalisées et complètes pour matériaux de rembourrage en vrac (particulaires) coussins d'air, calages papier et autres systèmes d'emballage en mousse.

En France, le groupe d'entreprises Storopack est représenté par la Division Packaging depuis 1982. Le siège de la Division Packaging est situé à Nully. Le siège de la Division Molding est situé à Saint Sébastien sur Loire et avec les sites d'Anetz et Pont-l'Abbé. En 2007, le Chiffre d'Affaires de Storopack France atteignait les 33 millions d'euros.



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