Publications > ASLOG / Supply Chain > Quand la météo fait la pluie et le beau temps dans la Supply Chain collaborative



Document reproduit avec l’accord de l’ASLOG.

ASLOGDe nombreuses activités de distribution sont tributaires de la météo qui a manifestement un impact sur leur logistique respective

: les boissons, le textile, les chaussures… Météo France offre une prestation de continuité du service, en positionnant les prévisions météorologiques parmi les besoins majeurs des entreprises, industrielles et logistiques. Au-delà des prévisions générales d’antan, nous pénétrons dans le domaine des prévisions précises et hyperfines.

Météo France, établissement public administratif placé sous la tutelle du ministre en charge des transports, emploie 3 700 salariés. À structure constante, son budget s’est élevé en 2005 à 283,6 M€, provenant pour 55 % de subventions de l’État, pour 26,5 % des redevances aéronautiques, et pour 18,5 % de ses recettes commerciales et diverses. Par ailleurs, Météo France contribue au financement d’Eumetsat, l’organisation européenne de satellites météorologiques, pour un montant de 36,6 M€ par an.

« Nous avons compris la nécessité de présenter des offres commerciales et des produits dans le secteur économique », commente Pierre-Etienne Bisch, PDG de Météo France. Il se dit par ailleurs profondément convaincu que « l’économie a beaucoup à tirer de la météorologie. Il n’y a pas seulement là une donnée scientifique, mais aussi une donnée économique », dit-il, « ce volet économique est appelé à des développements considérables ».

Météo France est une entreprise duale qui, d’une part, délivre des services commerciaux, et d’autre part s’assure de la sécurité des personnes et des biens dans le domaine météorologique. Elle a reçu une mission de service public concrétisée par l’édition de la carte de Vigilance Météo, produit phare que Météo France développe depuis 1999, année des grandes tempêtes : on a alors compris qu’il fallait délivrer un produit simple pour l’usager, capable de lui donner des consignes de comportement, assorties de consignes plus détaillées dans les zones de couleur rouge ou orange. « Voilà un exemple d’activité collaborative, puisque l’usager reçoit une consigne de prudence, ainsi que des conseils et des explications lui permettant de détailler la situation et d’ajuster son comportement ». L’accomplissement de ces missions implique pour Météo France d’avoir la maîtrise de chaînes opérationnelles complexes, depuis la maîtrise des moyens d’observation (radar, satellites, ballons de radiosondage, stations météorologiques au sol, bouées océaniques…) jusqu’à celle des moyens de calculs qui figurent parmi les plus importants de France pour concentrer l’ensemble des données 24 heures sur 24, et produire au moins deux fois par jour une simulation numérique du temps sur l’ensemble du globe terrestre.




La météorologie, outil de la Supply Chain collaborative

« Le concept de l’action collaborative n’est pas nouveau pour Météo France : nous baignons dedans », poursuit Pierre-Etienne Bisch : « nous savons que l’information météorologique n’a pas de valeur intrinsèque. Elle ne vaut que dans un contexte donné ». Cette association entre la prévision météorologique et les usagers finals de ces prévisions est une forme d’action collaborative, puisque l’un ne va pas sans l’autre. « À titre d’exemple, Météo France est chargée de livrer la prévision météorologique sur les plates-formes aéronautiques, et en particulier sur celles d’Aéroports de Paris. Nous avons mis au point au cours de ces dernières années, un système de "collaborative decision making" qui permet de dialoguer avec nos usagers de l’aéronautique sur les questions qui les concernent, en particulier dans les cas de météorologie difficile, tels que la "low visibility procedure", en présence de brouillard et dans une situation de faible visibilité ». De même, la notion d’interopérabilité fait son chemin rapidement, alors que pendant de longues années, Météo France ne délivrait que de l’information scientifique : seuls l’exploitaient ceux qui avaient la capacité de la saisir. Mais cette ère est révolue. L’information doit aujourd’hui être partagée, non seulement sur le plan de la technologie, mais aussi celui des usages. « Ainsi, estime Pierre-Etienne Bisch, dans la gestion d’une canicule telle que celle de 2003, nous ne nous contentons plus d’avancer que le mois d’août sera chaud, mais nous interagissons avec la profession de la santé pour évaluer la fragilité sanitaire d’un département, puis nous émettons des seuils d’alertes météorologiques qui seront rendus plus sévères que dans d’autres circonstances ».

Grenelle de l’Environnement… Tsunami… Inondations catastrophiques… Cyclones et ouragans… Autant d’événements spectaculaires ! Mais il n’y a pas que le changement climatique qui compte pour la société. L’évolution normale du climat, ce que les experts désignent par la "variabilité du climat", a un impact sur les acteurs économiques. « Dans notre ressenti, cette information est même plus importante que le changement climatique. Les différents maillons de la Supply Chain – autant dire 80 % de l’activité du pays - sont impactés par cette variabilité climatique naturelle », souligne l’orateur.


Le temps et la logistique

Le socle technologique et scientifique de Météo France a des impacts sur les activités économiques des entreprises. Ainsi en est-il dans le secteur des transports aéronautiques qui représentent le quart de ses activités : Météo France est considérée comme un acteur majeur de l’aéronautique civile. Dans le cadre de la convention de Chicago, l’État français a confié à Météo France la mission d’assistance météorologique à la navigation aérienne, domaine où les exigences de sécurité sont capitales : on lui doit la fourniture des prévisions météorologiques au décollage comme à l’atterrissage des aéronefs, ainsi que celles des transports en route. Le service fourni à l’aviation commerciale se distingue des autres missions de Météo France : il s’agit d’un service sur mesure pour un type d’usagers précis. Ceuxci paient, au travers de redevances aéronautiques, l’assistance météorologique dont ils définissent euxmêmes les caractéristiques et dont ils contrôlent les coûts et le contenu. « Au cours des prochaines années, le secteur des transports aériens sera, pour Météo France, de plus en plus compétitif, compte tenu de ses développements européens ». À titre d’exemple, il est possible d’identifier une phase de brouillard à Roissy Charles de Gaulle, quand elle est présente certes, mais aussi parfois, quelques heures avant qu’elle n’apparaisse, « …avec toutefois un niveau de détail et de précision que nous estimons encore insuffisant. Dès lors le rythme du trafic aérien (décollages, atterrissages) est ralenti pour assurer le respect des règles de sécurité. Mais si nous étions en mesure de disposer d’outils opérationnels permettant d’être plus performant pendant les phases de décollage et d’atterrissage, nous serions en mesure de promettre des économies substantielles à un ensemble d’activités économiques ». Et sur ce thème portant sur les activités liées au brouillard, Pierre-Etienne Bisch annonce qu’il avait décidé d’en faire une priorité, afin de réaliser des progrès rapides. Pour leur part, les adeptes de l’aviation légère bénéficient d’un service payé par une subvention d’État ; cependant, il leur est demandé de régler les coûts d’élaboration de produits spécifiques et de mise à disposition.

  • Un autre secteur essentiel de la chaîne logistique est le transport ferroviaire : Réseau Ferré de France en charge des infrastructures, et la SNCF font tous deux appel régulièrement aux services de Météo France. « Le premier ne prend plus de décision sans avoir sollicité des études météorologiques. Ainsi en est-il lorsque Réseau Ferré de France prévoit la construction d’un viaduc de grande portée et s’interroge sur la nécessité de construire des ouvrages latéraux pour assurer une protection contre les vents traversiers susceptibles de créer des problèmes de sécurité pour les TGV, nécessitant alors des conditions d’exploitation dégradées », avance Pierre-Etienne Bisch. « Pour sa part, la SNCF a des besoins très spécifiques de prévisions météorologiques pour l’optimisation de ses interventions après des phases de gel ».

  • L’activité de Météo France est également importante dans le domaine routier : la viabilité hivernale des prévisions permet de gérer de manière optimisée les quantités adéquates de sel pour prévenir l’effet du verglas. La planification de l’entretien du réseau routier et sa rénovation ne doivent pas non plus ignorer les problèmes météorologiques pour éviter les surcoûts : « nous estimons pouvoir générer une marge de l’ordre de 15 % au travers d’une gestion optimisée des délais », affirme Pierre-Etienne Bisch qui estime également pouvoir agir sur le tracé des routes, dès lors que Météo France est consultée suffisamment tôt.

    • Il est également des opportunités plus spectaculaires, comme la prévision météorologique pour la course automobile, permettant au constructeur de prévoir la nature des pneumatiques à mettre en oeuvre pendant une compétition.

    • Dans le domaine maritime, la course au large est un sport extrêmement populaire, et Météo France intervient pour le Vent des Globes, la Solitaire du Figaro ou diverses autres courses. Son activité se développe également dans le domaine du transport maritime, sur les conditions de mer au large, sur les conditions d’approche portuaire, et sur les conditions de manoeuvre au sein même de l’espace portuaire.

    • « Aujourd’hui, Météo France est capable de délivrer des prévisions météorologiques très fines, c’est-àdire sur un espace géographique réduit », insiste Pierre-Etienne Bisch : « pour la future coupe du Monde de ski qui se déroulera à Val d’Isère dans deux ans, il nous a été demandé d’être capable d’établir des prévisions météorologiques au kilomètre carré ». En fait, Val d’Isère compte deux grandes pistes (La Solaise et Bellevarde) et il est demandé à Météo France d’établir des prévisions distinctes pour l’une et l’autre. Cette finesse des prévisions est transposable pour des applications dans l’activité économique : le responsable d’un site industriel polluant, dangereux, ou susceptible de l’être… Le niveau de la technologie permet à Météo France d’établir des prévisions météorologiques jusqu’au niveau d’un site… C’est la tendance lourde pour le futur. « Nous faisons tourner nos modèles de prévisions sur un rythme de trois heures ». Les opérationnels ont ainsi la capacité de disposer d’informations rafraîchies : lors du déroulement d’une opération sensible, il leur est possible de commander à Météo France une information qui sera réactualisée au cours de l’opération.

    • Telle entreprise qui établit des prévisions commerciales et souhaite améliorer la qualité de celles-ci a tout intérêt à contacter la filiale Metnext de Météo France pour analyser la corrélation existant entre la météorologie et ses activités. Dès lors que la corrélation est avérée, il est possible à Metnext de fournir un service pour enrichir le système de prévisions de l’entreprise avec les informations de Météo France.

Propos recueillis par Jean-Claude Festinger


La foudre sous contrôle

Nombre d’industriels (EDF, et bien d’autres) sont sensibles aux problèmes susceptibles d’impacter l’alimentation électrique de leurs installations de production. Ils mettent en oeuvre des activités qui ne peuvent pas être exposées au risque de la foudre. Or la France reçoit un million de coups de foudre par an. Pierre-Etienne Bisch déclare : « Notre filiale Météorage sait détecter en temps continu les impacts de la foudre ». Fondée en 1987, et présidée par Dominique Lapeyre de Charvadès, cette société gère le réseau français de surveillance de la foudre : celui-ci est articulé autour d’un système de détection et de localisation des impacts de foudre sur le territoire national, connecté à un important centre de traitement des données. À partir de 1988, Météorage a développé le logiciel CATS (Computer Aided Thunderstorm Surveillance system) de traitement des données sur la foudre à des fins de services, lorsque le risque de foudroiement est important.


Metnext, coentreprise Météo France / Euronext


La double vocation de Metnext est la gestion indicielle du risque climatique et l’aide à la décision des entreprises sur une base climatologique.

C’est au mois d’avril 2007, que Metnext SAS a vu le jour : elle a été fondée par Météo-France qui détient 65 % de son capital et par NYSE Euronext (35 %). Cette filiale logée au Palais Brongniart, à Paris, est présidée par Dominique Lapeyre de Chavardès. Elle compte une dizaine de personnes : des chercheurs, physiciens, climatologues, et une équipe commerciale. « Nous avons deux branches d’activités », précise Marie-Geneviève Renaudin, directeur de Metnext : « la première, pilotée par Pascal Bouquet, s’intéresse directement aux activités des entreprises, avec pour objectif de quantifier l’impact de la météorologie sur les ventes, sur le stock… ». L’autre branche d’activités s’adresse plutôt au milieu de l’assurance et de la finance, et donne lieu au calcul d’indices météorologiques.

Il faut convenir que les demandes formulées à Météo France, en particulier depuis les tempêtes de 1999, ont justifié la création d’une branche assurances-finances pour la fourniture de données climatiques en vue d’une gestion indicielle des contrats sur une base climatologique : de la sorte, les règlements sont plus rapides, et sans risque de litige, en faisant référence à des indices établis par un organisme faisant foi, en l’occurrence Météo-France.


La gestion indicielle des contrats est innovante en Europe

« Dans le monde de la finance et des assurances, la gestion indicielle est essentielle », assure Tristan d’Orgeval, responsable chez Metnext de ce secteur. Il s’agit pour le client de Metnext, assureur ou courtier en assurance, de gérer le risque climatologique sur les résultats financiers du client de son client, en l’occurrence l’entreprise qui subit le risque, éventuellement d’échanger ce risque avec d’autres entreprises de façon – par exemple - à se prémunir contre les événements extrêmes, voire même se prémunir contre un hiver doux qui présage une consommation moindre d’énergie, ce qui se traduirait, pour l’énergéticien, par des moindres ventes d’électricité. Metnext est en mesure de "construire" un indice quotidien sur la base duquel l’énergéticien peut se couvrir en cas de perte de chiffre d’affaires : dès lors que l’indice atteint un seuil prédéterminé, l’assurance lui verse contractuellement des indemnités. Il est clair que l’indice permettant de calculer le dommage subi en raison de la météorologie est spécifique à chaque activité et à chaque entreprise : le risque de base, qui représente l’écart entre le dommage subi et les valeurs d’indice, doit être minimal.

Toutefois, l’indice peut être standard s’il s’adresse à un secteur d’activité dans sa globalité : ainsi l’indice standard pour l’énergie pourra être basé sur la température. L’indice standard pour une culture particulière sera fondé sur des paramètres agro-météorologiques en vue de couvrir les conséquences d’une forte sécheresse ou de la grêle. D’autres indices peuvent être construits spécifiquement à la demande de courtiers ou d’assureurs pour couvrir le risque météorologique (brouillard, verglas, neige…) frappant certains clients particuliers (transporteurs, groupes hôteliers, stations de sport d’hiver…).

À côté du secteur des dérivés climatiques, Metnext intervient au titre de tiers de confiance (sa crédibilité ne peut nullement être mise en doute) dans les relations entre l’assurance et la réassurance, à l’occasion d’événements extrêmes : en effet, au-delà de la réassurance traditionnelle, se développent des méthodes de transferts de risques alternatifs sur le principe de la gestion indicielle. À cet effet, Metnext définit un indice correspondant au risque subi et pris en charge par l’assurance. Lorsque cet indice atteint un seuil prédéterminé, des indemnités sont versées.
« Tous ces indices sont calculés à partir de données météorologiques… », explique Tristan d’Orgeval : « … À la demande de courtiers, assureurs, réassureurs à qui nous fournissons les formules des indices ».

La recherche de la formule de l’indice passe par l’exploitation des données des Météo France et celles du client. Ainsi, pour satisfaire l’énergéticien qui souhaite se couvrir contre les variations trop brutales de la demande énergétique, on utilisera des modèles statistiques (entre autre celui développé au sein de Metnext) afin d’élaborer la meilleure formule faisant le lien entre les paramètres météorologiques et ceux du métier de l’entreprise concernée.

« Habituellement, nos clients nous demandent également les historiques d’indices qui permettent aux assureurs et réassureurs de fixer le coût de la couverture d’un risque, ainsi que les indices au jour le jour, de façon à pouvoir suivre cette couverture de risque et évaluer les indemnités à verser le cas échéant », ajoute Tristan d’Orgeval.

Notons que ce marché de la gestion indicielle sur lequel intervient Metnext est né au cours de l’automne 1997 aux États-Unis, avec des transactions entre Koch Industries et Enron, d’une part, et Koch Industries et PXRe. Depuis, MDA Federal fournit des données météorologiques au Chicago Mercantile Exchange. D’autres opérateurs – au demeurant relativement récents - interviennent également outre Atlantique : Store Exchange, WeatherBill sont présents sur ce marché du "weather risk management service" qui selon la WRMA (Weather Risk Management Association), association regroupant une cinquantaine de membres, représenterait un chiffre d’affaires (montant total des couvertures) de 45,2 milliards de dollars durant la période 2005-2006.


Les entreprises en ligne de mire

Une fonction nouvelle émerge qui devrait être concurrentielle très rapidement. Il est en effet des activités très météo-sensibles, comme le transport et la distribution d’énergie, ou encore la distribution agroalimentaire (eaux et boissons gazeuses, glaces, boîtes de conserve) et celle des produits de grande consommation, le textile, les parasols ou les parapluies, le sport et le loisir, et par voie de conséquence les transports. Par ailleurs, les transports spécialisés en froid sont eux aussi impactés par l’activité de leurs clients (distribution de surgelés)… Bref, le spectre d’activités météo-sensibles est à l’évidence extrêmement large dès lors qu’on cherche à affiner les prévisions de la demande.

« Nous apportons aux entreprises des solutions sur leur dépendance météorologique » dit Pascal Bouquet, directeur commercial : « nous permettons à ces entreprises d’analyser et de comprendre les impacts des conditions météorologiques sur leurs activités, puis de les anticiper afin d’optimiser leur Supply Chain ».

Metnext a acquis en 2003 auprès de la société française Mikan (Nouméa, Nouvelle Calédonie), un logiciel de modélisation statistique. Un logiciel très facile à prendre en mains pour traiter les données d’entreprise et les données météorologiques : le logiciel DECIDE qui permet de modéliser la relation statistique entre une activité économique (la consommation d’électricité ou de gaz, par exemple) et les variables météorologiques en exploitant la méthode MARS (Multivariable Adaptive Regression Splines). Il permet d’établir des analyses rétrospectives, historiques, sur le climat et son rythme d’activités propres en vue de trouver un modèle adéquat. « Notre équipe se propose d’utiliser ce modèle pour la gestion future de la même entreprise, anticiper les impacts météorologiques, aider la prise de décisions dans la prévision de ventes, la prévision de consommation, la gestion des stocks… ». C’est un outil supplémentaire qui permet de raffiner l’activité des entreprises et de les aider dans la prise de décision. Il est préconisé d’installer DECIDE dans le système de gestion de l’entreprise qui l’acquiert, ou de faire appel à Metnext pour l’exploiter. D’ores et déjà Metnext peut aujourd’hui se targuer de sept clients français , dans le secteur de l’énergie, dont EDF, Poweo, Altergaz, EEC et SMEG (deux filiales du groupe Suez), ainsi que deux éditeurs allemands (Aktif, Robotron) intervenant dans le secteur de l’EDM (Energy Data Management) en intégrant DECIDE au sein de leur offre de solutions verticales pour les énergéticiens. Il en est deux autres dans le secteur de l’embouteillage de boissons : Hinano (la bière de Tahiti), et Le Froid, entreprise calédonienne de fabrication, de mise en bouteille et de distribution de boissons essentiellement non alcoolisées.

À propos de l'ASLOG

L’ASLOG, l’Association française pour la logistique est une organisation neutre et indépendante. Multisectorielle, elle est aujourd’hui la seule association qui couvre l’ensemble des activités au sein de la chaine logistique globale. Elle représente un réseau professionnel de plus de 1500 membres en France et plus de 135 000 en Europe à travers l’ELA (European Logistics Association). Pour soutenir les entreprises dans cette démarche, l’ASLOG, facilitateur d’échanges, se positionne aujourd’hui plus que jamais comme un soutien des entreprises dans leur recherche de compétitivité et de performance globale.


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